C’est le résultat inattendu de l’enquête concernant les 43 étudiants mexicains qui ont disparu le 26 septembre 2014. En cherchant leurs dépouilles, les autorités avaient déterré près de 129 corps en dix mois dans l’État de Gurrero, au sud du Mexique. Sauf qu’aucun d’entre eux n’a été identifié comme l’un d’un des étudiants qui ont été probablement enlevés et tués avec la complicité des policiers et quelques élus locaux.
Les autorités pensent que les probabilités que les enquêteurs puissent retrouver les dépouilles des étudiants qui ont disparu, vu que les enquêteurs ont affirmé que leurs restes ont été brûlés puis dispersés dans une rivière.
Les autorités ont commencé à déterrer les dépouilles à partir d’octobre 2014 à mai 2015 et les charniers peuvent s’agrandir avait évoqué le ministère de la Justice, car les données qui ont été rendues publique ne touchent que les cas où les spécialistes des charniers qui ont été appelés durant le l’excavation.
Pas moins de 25.000 personnes ont été considérées comme « disparues » au Mexique dont le nombre le plus important se trouve dans l’État de Gurrero, un important producteur d’opium. Plus de 100.000 personnes ont trouvé la mort durant les guerres entre les cartels de drogue et l’État.
Le gouvernement mexicain a également annoncé qu’il n’y a pas encore de preuve pour affirmer que les étudiants ont été impliqués dans un trafic de drogue, mais qu’ils avaient été considérés comme des membres d’un clan rival.
Nombreux sont ceux qui se posent de questions concernant la version des faits du gouvernement qui a avait dévoilé un rapport indiquant qu’il y a au minimum trente omissions dans l’enquête concernant le sort des étudiants.
Des centaines des personnes dont les parents des victimes se sont mobilisés dimanche dernier à Mexico pour que la justice soit rendue. Des manifestations ont lieu toutes les 26 du mois depuis le drame.
crédit photo: Sklmsta