Marion Maréchal Le Pen, la députée Front national affirme avoir « honte » du « spectacle qui est offert » par le conflit au FN entre sa tante Marine Le Pen et son grand-père Jean-Marie Le Pen, lors d’un entretien au Parisien, mercredi dernier.
La justice était encore une fois en faveur de Jean-Marie Le Pen dans le conflit qui a avec sa fille Marine Le Pen, la présidente du FN en annonçant la confirmation la suspension du congrès qui devait supprimer son statut de président d’honneur.
Marion Maréchal-Le-Pen estime que « cela reste une victoire sur la forme, sur la procédure ». « La solution démocratique, c’est le recours aux adhérents, la solution pour sortir de cette crise. »
« Je ne suis pas fière du spectacle qui est offert. C’est même franchement l’inverse, j’ai honte. Tout cela a un aspect pathétique, c’est grotesque », avait dit la députée qui se présente comme « une victime collatérale de ce conflit ».
Jean-Marie Le Pen n’a pas encore décidé s’il se présentera aux élections régionales de décembre en région PACA contre sa petite fille déjà investie par le FN.
« Jean-Marie Le Pen ne sortirait pas grandi avec une fin de carrière politique de cet ordre-là », avait dit Marion Maréchal-Le-Pen qui indique que « la réaction du lion blessé », qui « a ajouté des arguments qui ne jouent pas en sa faveur ». Elle accuse les propos qui ont provoqué la suspension de Jean-Marie Le Pen. « Mais c’est mon grand-père. Je ne peux pas faire fi de la relation qui est la nôtre. » « C’est sûr que c’était méconnaître Jean-Marie Le Pen de croire que ça allait être facile de le mettre à l’écart… Cependant, la situation était telle que c’était difficile de faire autrement », avait conclu Marion Maréchal-Le Pen.
Florian Philippot a regretté de « voir la justice soutenir à bout de bras un Jean-Marie Le Pen qui, par ses propos gravissimes, a mille fois mérité de perdre son titre » dans le quotidien économique Les Échos.
crédit photo: Gauthier Bouchet