Leurs efforts ont fini par porter leur fruit, selon les premiers résultats financiers du premier semestre 2015, et les chiffres de Renault présenté ce jeudi 30 juillet évoquant une croissance de 12% sur six mois.
Que ce soit PSA Peugeot Citroën, General Motors, Ford ou Renault, les constructeurs ayant été affectés par la crise, arrive enfin à sortir la tête hors de l’eau avec une importante reprise du marché européen.
Durant le premier semestre, le nombre d’immatriculations a augmenté de 8,2%, et uniquement en mois de juin, il connait une hausse de 14,6%. Il est évidement que le marché n’atteint pas encore ses sommets de 2006, quand les constructions ont réussi a liquidé près de 15,5 millions de voitures sur le Vieux Continent, mais si cette dynamisme se poursuit, les conducteurs arriveront probablement 13 millions de véhicules.
C’est maintenant assez pour que les constructeurs puissent enfin faire des bénéfices. En 2012, les groupes automobiles ont effectué d’importantes restructurations, en procédant aux fermetures d’une demi-douzaine d’usines qui ne leur apportaient pas de rentabilité. En plus du site PSA d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, General Motors et Ford ont également fermé leur activité au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique.
Avec moins d’usines, les constructeurs ont pu augmenter leur production au fur et à mesure que le marché reprenait. De plus, la multiplication des accords de compétitivité avec les syndicats a favorisé la baisse des coûts.
Ces efforts ont apporté de la rentabilité des sites ouest-européens. Et les chiffres en sont la preuve. Le groupe Renault a presque doublé son bénéfice net au premier semestre allant de 749 millions à 1,39 milliard d’euros.
Durant le second trimestre, Ford avait eu une perte de 14 millions de dollars, alors qu’il avait déjà perdu 85 millions de dollars durant le premier trimestre. General Motors a affiché une perte de 41 millions de dollars contre 1,4 milliard en 2014.
crédit photo: dantetg