L’IGPN, la police des polices de Paris était en intervention à Nice, suite à l’accusation de harcèlement perpétré par la brigade anti-drogue locale à son antenne.
Surnommé de « bœufs-carotte » selon le jargon policier, l’IGPN a effectué un audit de son antenne à Nice pour comprendre les raisons des reproches contre la brigade des stupéfiants. Des policiers du service estiment être « harcelés » par les « bœufs-carotte » dans le cadre de plusieurs enquêtes.
Pour terminer cet épisode de la guerre des polices, la direction de l’IGPN à Paris a préféré prendre les choses en main et a demandé un audit de son antenne à Nice. Le service est composé de sept policiers, dirigé par Didier Cristini, l’ex-patron des « bœufs carottes » à Marseille, responsable de l’enquête contre les policiers du BAC Nord accusés de racketter des dealers.
Les accusations pointaient sur les agissements de la brigade des stupéfiants concernant des vols ainsi que des détournements d’argent. Didier Cristini a été interpellé par la justice et une enquête a été ouverte. Les policiers niçois ont été disculpés par l’IGPN en indiquant que c’étaient des accusations mensongères.
Les policiers locaux n’étaient pas en faveur des méthodes express de Didier Cristini, qui semble parfois agresser même sa propre équipe. L’IGPN a tranché et était favorable à son service décentralisé.
« Face aux critiques, on a étudié la situation très au sérieux » déclare Marie-France Moneger, la patronne de l’IGPN à Paris. « Selon nous, nos collègues niçois ont bien fait le job » affirme-t-elle. « Nous aurions exactement travaillé de la même façon ».
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