Hillary Clinton a déclaré ce vendredi souhaiter « en finir avec la violence par armes à feu » après le meurtre des deux journalistes en directe, indiquant que « quelque chose va très mal » aux États-Unis, possédant le record d’homicides des pays développer par balle et par habitant.
« Personne ne se lève pour dire ce que nous savons tous : nous devons en finir avec la violence par armes à feu qui afflige nos habitants », a annoncé la candidate démocrate à la Maison Blanche lors d’une réunion du Comité national de son parti.
L’ex-secrétaire d’État a martelé l’absence d’initiative de la part des républicains pour minimiser le nombre d’homicides par armes à feu.
« Je suis convaincue que nous pouvons mettre en place des réformes de bon sens sur les armes afin d’empêcher ceux qui ne devraient pas en avoir d’en obtenir, les personnes coupables de violences domestiques, celles qui sont violemment instables- tout en respectant les droits des propriétaires raisonnables d’armes », a-t-elle continué.
« Je sais que c’est difficile politiquement. Je sais que certains préféreraient baisser les bras face à l’ampleur de la tâche ou abandonner la bataille. Mais pas moi », a lancé Hillary Clinton. « Je ne vais pas rester sans rien faire pendant que d’autres meurent encore à travers les États-Unis ».
Barack Obama, le président démocrate a essayé d’établir un durcissement de la législation suite au massacre de 20 enfants dans une école élémentaire en décembre 20112, mais cela avait échoué. De nombreux candidats républicains en course pour la présidentielle de 2016 ont accusé la fusillade de mercredi, mais n’ont pas voulu dénoncer le droit constitutionnel des Américains à porter des armes.
« Il ne s’agit pas d’un problème d’arme, il s’agit d’un problème de maladie mentale », a déclaré CNN concernant Donald Trump, le milliardaire qui est en tête des candidats républicains à la Maison Blanche.
crédit photo: Chad J. McNeeley
