La direction d’Air France a annoncé vendredi 4septembre dernier les possibles « départs contraints » ainsi que la possible réduction des vols s’il n’y a pas encore d’accord trouvé avec les syndicats concernant le plan de restructuration.
La direction de la compagnie aérienne a indiqué en comité central d’entreprise qu’il est possible qu’il y ait « une baisse de 10% du programme long-courrier », d’après les représentants des salariés. Certains d’entre eux ont également évoqué des « départs contraints ». En fin juin, Air France avait 344 avions et 107 d’entre eux étaient sur les liges long-courriers.
La direction avait établi le bilan de l’été: très contrasté! Les résultats sont positifs, mais pas sur le terrain du dialogue social. Elle a toujours dit qu’en cas d’échec de négociations jusqu’à la fin de septembre concernant le plan Perfom 2020 qu’il y aurait un plan « alternatif » de réduction de sa flotte.
Le nombre exact d’avions ou de lignes supprimés n’a pas encore été déterminé, et pas de suppression de postes évoquée pour l’instant.
« Le chiffre qu’on a en tête est peu précis : entre 9 et 14 lignes » supprimées, indiquait avant la réunion Ronald Noirot, secrétaire général de la CFE-CGC. Il estime qu’un avion correspond à 350 emplois, alors qu’une source proche de l’affaire évoque la suppression « d’une dizaine d’avions au minimum ».
En plus de cela, cette réduction peut également entraîner la réduction de l’offre. La compagnie pense également à la « non-entrée des Boeing 787 » des 13 appareils long-courriers que la compagnie avait commandés et qui devraient être livrés à partir de 2016, avait indiqué un des représentants syndicaux. Aucune précision n’a été faire concernant une annulation de commande ou juste un report de livraison.
La compagnie délivrera plus d’informations sur ses décisions pendant le prochain CCE du 24 et 25 septembre dernier ou après le conseil d’administration du 2 octobre. D’après les syndicats, une CEE se tiendrait le 5 octobre.
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