Après avoir développé plusieurs projets pour le compte de la banque Merrill Lynch et le groupe Armajaro Trading, Loïc Folloroux s’est engagé avec la fondation Children of Africa. L’entrepreneur vit désormais à Londres, où il rassemble des fonds pour mener ses nouveaux projets…
Loïc Folloroux, un jeune de la mondialisation
Loïc Folloroux a passé son enfance entre les deux rives de la mer Méditerranée, notamment pour rendre visite à sa mère, Dominique Ouattara, la Première Dame de Côte d’Ivoire et poursuivre ses études à Paris.
Après l’obtention d’un diplôme à l’Ecole des Cadres, il prend la direction de New York où il suit un Master of Business Administration, au Barruch College.
En l’an 2000, il vient d’achever ses études lorsqu’il décide de relever le défi de l’information en ligne en Afrique. Avec cette expérience, il prouve simultanément la viabilité du business modèle pour les médias et l’émergence d’une classe moyenne sur le continent noir.
L’Afrique : le continent de l’avenir ?
Comme le montre le Rapport sur Les Progrès en Afrique du groupe de travail de l’Africa Progress Panel, dirigé entre autres par Kofi Annan, la révolution verte et la révolution bleue permettent désormais d’envisager « une Afrique prospère, stable et juste ».
Ce nouveau dynamisme économique, Loïc Folloroux l’a déjà observé en rejoignant la banque Merrill Lynch, puis la direction Afrique du groupe Armajaro trading.
De par son attachement personnel, sa philosophie et ses ambitions professionnelles, Loïc Folloroux a fait le choix de l’Afrique. Grâce à ce pari il incarne à présent le nouveau profil d’entrepreneur évoqué par le think tank CER France, mais renforce aussi l’idée que l’Afrique sera demain le nouveau moteur de la croissance mondiale…
La nouvelle philanthropie au secours de l’aide au développement ?
Désormais, c’est à Londres que le jeune trentenaire s’est installé afin de poursuivre ses activités. En plus des projets qu’il finance, Loïc Folloroux s’implique également beaucoup dans l’humanitaire, à son poste de Vice-Président de la fondation Children of Africa.
L’ONG développe des programmes sociaux à destination des populations les plus pauvres du continent. Créée en 1998, elle participe généralement au financement des infrastructures de santé ou des centres éducatifs.
Depuis la crise des dettes souveraines en effet, les instances internationales comme l’Unesco ou l’Unicef sollicitent les mécènes pour remplir des missions d’intérêt général. Dans ce contexte, la nouvelle philanthropie portée par le business angel Loïc Folloroux et visant à rationaliser les dépenses des actions caritatives, apparaît de plus en plus comme une solution.