Les instituteurs de CE2 des écoles publiques et privées procèderont à l’évaluation de leurs élèves ces prochaines semaines pour avoir un point de départ dès le début de l’année, sur les difficultés de chaque enfant.
L’évaluation concerne près de 840.000 élèves et sera choisie parmi les 400 fiches de mathématiques et de Français de l’Eduscol, le site des ressources pédagogiques du ministère de l’Éducation.
« À la différence des évaluations précédentes », ces tests « ne sont pas faits pour alimenter les remontées statistiques vers les autorités académiques ou le ministère, mais pour aider les enseignants (…) à adapter leur outil pour faire progresser les enfants », avait précisé le ministère dans un communiqué.
En 2008, le ministre de l’Éducation Xavier Darcos avait mis en place des évaluations en CE1 et CM2 dans l’objectif donner un repère au professeur sur le niveau de ses élèves. Sauf que l’évaluation a été laissée de côté puisqu’elle se déroulait à la fin de l’année scolaire, vraiment trop tard pour fournir de l’aide aux élèves en difficulté.
Les tests ont été supprimés au retour de la gauche au pouvoir. Mais le gouvernement revient sur le système d’évaluation et avait déclaré la préparation d’un nouveau dispositif applicable à la rentrée 2015 pour les CE2, il y a quelques mois.
Les évaluations sont considérées aujourd’hui comme « un diagnostic afin de repérer les compétences et les difficultés des élèves dès le début d’année, indique Sébastien Sihr, secrétaire général du SN Uipp, premier syndicat de l’enseignement primaire. Ces tests sont au service de l’apprentissage de l’élève, et n’ont pas pour objectif d’établir un « palmarès » des établissements puisque les résultats restent au sein de chaque école. »
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