En effet, depuis plusieurs jours la France effectue des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie. Le premier vol de reconnaissance militaire a été effectué le 8 septembre.
Première cible de cette frappe, c’est l’EI (État Islamique) en Syrie, elle est prévue dans « la prochaine semaine », d’après les propos du ministre de la Défense Jean Yves Le Drian. Après les vols de reconnaissance des chasseurs français au-dessus de la Syrie, les avions de chasse procèderont à des frappes sur des zones ciblés « Dans les prochaines semaines, dès que nous aurons des cibles bien identifiées. » a expliqué le ministre à l’antenne de France Inter.
Cependant, aucune précision n’a été donnée par M. Le Drian, malgré que le président français François Hollande ait déjà mentionné la nécessité d’une frappe en Syrie. Dans son interview le ministre avait noté qu’« Aujourd’hui, Daesh a progressé de telle sorte qu’elle menace à la fois l’Armée syrienne libre et la résistance syrienne dans la région d’Alep, mais aussi, derrière l’axe Damas-Homs, le Liban si d’aventure Daesh arrivait à percer cette ligne », mais il refuse toujours de donner des précisions sur les attaques en répliquant « Je ne vais pas vous indiquer tous les plans de vol.», et que « Ce serait une erreur tactique. »
La France met à disposition de l’armé tous les moyens nécessaires à la réalisation de la mission, notamment, avions et satellites a-t-il déclaré. Il nie également sur un éventuel accord passé avec le régime de Damas pour survoler son territoire aérien sans être exposer à des tirs antiaériens syriens « Toute opération aérienne est risquée et nous prenons les dispositions nécessaires pour éviter à nos pilotes les dangers qui sont là ».
crédit photo: Defence-Imagery
