John Kerry, le secrétaire d’État américain avait indiqué que les États-Unis sont prêts à recevoir 85 000 réfugiés en 2016 et 100 000 en 2017.
Il était en déplacement en Berlin pour un entretien avec son homologue, Frank-Walter Steinmeir, concernant le cas des Syriens qui veulent s’échapper de la guerre civile qui détruit le pays depuis près de quatre ans. Dix milles d’entre eux pourront fuir vers l’outre-Atlantique en octobre 2016.
Le chef de la diplomatie a cependant précisé que Washington procèderait les dossiers des personnes originaires de cet État ainsi que ce de la Corne de l’Afrique. « Cette décision est dans la continuité de la tradition qui fait de l’Amérique la terre d’une seconde chance et d’une lueur d’espoir », a indiqué M. Kerry, avant d’expliquer que son pays voudrait en prendre plus » mais ce n’est pas facile depuis les attentats du 11 septembre 2001: « Nous avons de nouvelles lois, des contrôles d’antécédents et cela prennent plus de temps qu’on ne le veut, mais on ne peut pas prendre de raccourcis. »
L’extension du programme d’accueil ainsi que l’installation des réfugiés ne nécessitent pas l’aval du Congrès. Cependant, il arrive qu’on demande aux élus de donner leur avis sur les fonds nécessaires pour cet effort. Certains républicains n’ont pas caché leurs réticences devant un projet de ce genre, en indiquant que les membres de l’État islamique qui pourrait prétendre être des réfugiés pour se rendre sur le territoire.
La Maison Blanche avait dit que les États-Unis envisagent de multiplier par cinq le nombre de Syriens pouvant accéder au territoire américain durant la prochaine année fiscale qui commencerait le 1er octobre. Depuis le début du conflit au printemps 2001, près de 1 800 personnes se sont réfugiées aux pays. « Pour la fin de l’exercice fiscal 2016, le département d’État avait initialement évoqué un chiffre allant de 5 000 à 8 000. Entre octobre 2014 et octobre 2015, le pays a accueilli 70 000 réfugiés du monde entier », a indiqué M. Kerry.
crédit photo: Kenneth C. Zirkel