L’Argentine va avoir un nouveau président, en la personne du candidat de l’opposition libérale Mauricio Macri. Il a été élu en remportant le second tour face à son rival péroniste de centre gauche Daniel Scioli.
Il prendra ses fonctions à partir du 10 décembre. Cela sonne la fin de 12 ans de gouvernement Kirchner, et un revirement à droite pour la 3e économie d’Amérique Latine. Cet ancien président du club de football de Boca Juniors, le plus prestigieux d’Argentine, maire de droite de la capitale Buenos Aires a réussi à l’emporter en réalisant une coalition victorieuse autour de son parti le PRO, avec notamment les radicaux de l’UCR (centre-gauche), un parti historique diminué qui a offert son réseau national.
La présidente de gauche Cristina Kirchner, à la tête du pays depuis 2007 après avoir succédé à son mari, ne pouvait pas se présenter pour un 3e mandat consécutif, selon la constitution. C’est donc Daniel Scioli qui a mené la coalition de gauche, celui-ci a reconnu sa défaite. « Par la volonté populaire, un nouveau président a été élu, Mauricio Macri » a-t-il admis dimanche.
Le nouveau président, élu pour un mandat de 4 ans reconductible, aura pour principale mission de redresser l’économie, au bord de la récession, après dix ans de forte croissance. Il promet une rupture avec la politique économique protectionniste menée par les gouvernements de Nestor (2003-2007) et Cristina Kirchner, depuis 2007.
Crédit photo : Club 17 de Agosto