Le dernier concert du chanteur espagnol Enrique Iglésias à Colombo au Sri Lanka a donné lieu à des « débordements » inacceptables, et indécents pour le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena. Il juge que les organisateurs du concert « indécent » devraient être punis.
Durant ce concert du 20 décembre dans la capitale du Sri Lanka, des femmes étaient montées sur scène pour l’embrasser alors que d’autres lui lançaient leurs sous-vêtements. De ce fait, complètement, surexcitées devant la star espagnole, elles avaient préféré transgresser les règles strictes de leur pays. C’est un peu le style de réaction recherché par le fils du chanteur de charme Julio Iglesias, lui-même devenu une star dans le monde entier sur le même créneau avec des chansons en anglais et en espagnol.
Le Sri Lanka est un pays plutôt conservateur, surtout en matière de manifestation intime et émotionnelle. Les manifestations publiques d’intimité, même parmi les couples mariés, sont mal vues, et des couples s’embrassant dans les parcs ont été arrêtés par la police.
Le président du Sri Lanka Maithripala Sirisena a expliqué que les organisateurs de ce concert « indécent » devraient être « fouettés à l’aide de queues de raies armées toxiques« , ce qui représente un châtiment réservé aux criminels endurcis dans un lointain passé. Aujourd’hui, c’est une expression employée dans le pays pour désigner une punition extrême.
Une affaire qui va alimenter les « potins » et la publicité autour du chanteur, mais risque de poser des problèmes aux organisateurs locaux.
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