En règle générale, une fusion dans le domaine des entreprises, n’est jamais un très bon signe pour les salariés, qui peuvent s’attendre à une vague de licenciements. La fusion d’Airbus et d’Airbus Group, n’échappe pas à la règle. Selon la CFTC, les suppressions envisagées représenteraient déjà 780 postes dans les différentes fonctions transverses de l’entreprise.
Le groupe n’a pas communiqué encore de chiffre précis, mais au cours de plusieurs comités d’entreprises, on a déjà évoqué plusieurs centaines de suppressions de postes au total dans le cadre du plan « Gemini » de regroupement de certaines fonctions supports.
De nombreux secteurs vont être concernés, mais à des degrés divers, parmi les plus touchés, on note les services liés à l’innovation technologique. Il s’agirait de 400 postes sur un effectif total de 750 personnes. Les services de la communication d’Airbus perdraient un peu moins de 100 postes supprimés sur 380.
Les services internationaux, aujourd’hui répartis entre six grandes régions, seraient regroupés en un seul avec à la clé une réduction d’effectif. Toute cette vague de suppressions de postes va toucher les sites de Suresnes, Marignane et Ottobrun, en Allemagne. Les services juridiques (legal & compliance), ne sont pas épargnés avec la suppression de 75 postes sur 370. Les ressources humaines, et les services généraux seraient également touchés.
C’est donc un grand mouvement, qui s’annonce, et qui va épargner personne chez » les cols blancs ». En face, les syndicats vont essayer de limiter la casse. Cependant, aucune garantie de reclassement ne semble avoir été apportée. Ce sont certainement de très dures négociations qui vont donc débuter. Un premier chiffrage global des suppressions d’effectifs devrait être dévoilé le 29 novembre prochain, lors d’une réunion entre le « top management » et les représentants syndicaux européens.
Credit photo : Airbus Group