Ce sondage, nous apprend que près d’un quart des personnes interrogées (23 %) ont déclaré avoir déjà renoncé à un travail ou à une formation parce qu’elles ne pouvaient pas s’y rendre. Si vous êtes jeunes ou sans argent, vous n’avez pas le permis B, dommage, car ceux qui ont ce permis, sont naturellement moins concernés par ces difficultés de transport.

On note au passage, le retour du fameux cercle vicieux, pas d’argent pour les transports, pas d’emploi, pas d’emploi, pas d’argent et enfin pas d’argent pour les transports.

Toujours pour ce même sondage, près d’un Français sur cinq (19 %) avouent également avoir déjà renoncé à se rendre à un entretien d’embauche ou « dans une structure d’aide à la recherche d’emploi » (type Pôle emploi) par manque de moyens pour se déplacer.

Le sondage, met en lumière d’une manière plus générale les difficultés des personnes dans les transports quotidiens. 43 % des sondés affirment avoir au moins « de temps en temps » des difficultés pour accéder à leur lieu de travail, d’études ou autres activités. Les transports en commun sont particulièrement visés avec 74 % des usagers de TER qui disent rencontrer des difficultés « de temps en temps », 66 % des usagers du métro/RER, 67% des habitants de la région parisienne, 53 % de banlieue.

Cela, peut donner à réfléchir sur les moyens que veut réellement mettre en place un gouvernement pour lutter contre le chômage. Il ne s’agit pas seulement de parler de baisse des charges ou d’énième aide au retour à l’emploi. A l’heure, où les entreprises demandent de la flexibilité et de la mobilité, il semble assez évident de se préoccuper des moyens techniques pour y parvenir.