Un projet de parc de 80 éoliennes en mer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), vient d’être confirmé par la Cour administrative d’appel de Nantes. Elle a rejeté un dernier recours déposé par des associations environnementales opposé à ce parc.
Cela n’a fait, que confirmer les dernières intentions et confirmer la première décision administrative autorisant l’exploitation de ce parc offshore. L’autorisation, a été délivrée en 2012 par les ministères de l’Écologie et de l’Industrie à la société attributaire de l’appel d’offres, une filiale du groupe EDF.
Différentes associations regroupées au sein du collectif de défense de l’environnement, ont pourtant tenté différentes actions pour faire annuler le projet depuis plusieurs années.
Ce fut le cas, du recours tenté par l’association pour la protection du site et de l’environnement de Sainte-Marguerite, et de l’association Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de La Baule et associés, qui a échoué.
Même constat d’échec pour le collectif « Défense de la mer », qui avait également contesté en justice l’autorisation d’installer et d’exploiter ce parc éolien en mer, délivrée en mars 2016 par la préfecture de Loire-Atlantique dans le cadre de la loi sur l’eau.
Plus rien ne semble donc s’opposer à la mise en place de 80 éoliennes qui seront localisées sur le banc de Guérande, sur une surface globale de 78 km², située entre 12 et 20 km des côtes.
La contestation s’est reportée sur deux autres sites, les parcs éoliens en mer de Fécamp (Seine-Maritime) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados), également attribués en 2012 à EDF lors d’un premier appel d’offres gouvernemental national.
Les associations veulent à nouveaux mettre en perspective « les incohérences de l’État français dans le développement de l’éolien en mer », et elles comptent bien élargir le débat , en se faisant entendre par Bruxelles pour faire intervenir l’Europe.
Crédit photo : Archamgen