La technologie française, a une bonne image du côté du golfe Persique. De nombreuses firmes françaises décrochent de superbes contrats en profitant aussi d’une diplomatie internationale, et des relations entre États favorables. Actuellement, un énorme contrat concernant le métro à Riyad, oppose Keolis et RATP Dev. Les deux Français font partie des possibles constructeurs de cet immense chantier.
Le projet est de taille, car il s’agit de l’un des plus gros contrats actuels dans leur secteur. C’est même un des projets des plus ambitieux de la planète. Il regroupe six lignes du nouveau métro de la capitale, et cela correspond plus précisément à 176 kilomètres de lignes et 85 stations. C’est aussi un métro automatique, incluant une technologie de pointe en matière de transport.
Jean-Pierre Farandou, le patron de Keolis, explique les impératifs et les caractéristiques du projet, « les métros automatiques sont plus rapides, peuvent transporter plus de passagers. Les attentes en station sont moins longues. Ils consomment aussi moins d’énergie et les coûts de maintenance sont moins élevés« . Pour les gestionnaires d’infrastructures de transport urbain, l’investissement dans un métro automatique est plus compétitif que l’exploitation d’un métro conventionnel.
C’ est pour cela qu’à l’heure actuelle, toutes les lignes créées dans les mégapoles sont sans conducteur, et que de nombreuses grandes villes choisissent de se convertir à l’automatique pour les lignes existantes. Sur certains projets, particulièrement complexes, on a même vu les deux grands industriels Keolis et RATP s’allier pour répondre parfaitement à la demande.
Cette fois, ils seront bel et bien en concurrence. Cependant, les deux industriels français Keolis, filiale de la SNCF, et RATP Dev, qui représentent des transports parisiens hors de France, ne sont pas seuls dans la course. Parmi les « finalistes », on retrouve l’Italien Ansaldo et le Britannique Serco. Le nom du gagnant devrait être connu d’ici, la fin du mois d’août.
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