Pour un constat simple et prévisible, c’est un constat simple et prévisible. Les résultats d’une étude de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) sont clairs, ils indiquent qu’en France, 5 % des hommes les plus aisés vivent ainsi en moyenne 13 ans de plus que les 5 % les plus modestes. Cela confirme statistiquement, que pour vivre vieux, mieux vaut être riche.
L’espérance de vie, est d’après l’étude, liée à trois facteurs majeurs, que sont les ressources dont on dispose, et qui elle-même, est en partie liée aux diplômes que l’on détient. Il apparaît, que les pratiques et habitudes dites « à risque », sont aussi des facteurs déterminants. De manière globale et très concrètement, la différence engendre des inégalités directes. D’une part dans l’accès aux soins, et d’autre part, par la pratique de métiers « physiques », et pour certains ayant des risques liés à l’activité plus élevée. De manière plus indirecte, la catégorie sociale dans laquelle vous évoluez, peut influer sur des pratiques néfastes pour la santé. Par exemple, le tabagisme est plus répandu chez les Français les moins diplômés.
A ce jeu-là, les hommes ont donc une espérance de vie qui varie de 71,7 à 84,4 ans, selon que l’on fasse partie des 5 % les plus modestes, dont le niveau de vie moyen, est de 470 euros par mois ou des 5 % les plus aisés, avec un niveau de vie moyen, de 5 800 euros par mois.
L’Insee confirme une nouvelle fois, que l’astuce pour un homme pour vivre plus vieux, c’est d’être une femme, car non seulement, elles vivent plus vieilles, mais l’écart entre les plus riches et les plus pauvres est moins grand. Les plus modestes vivent en moyenne 80 ans et les plus aisés 88,3 ans. L’Insee, démontre même, qu’à partir de 1 300 euros de revenus par mois, l’espérance de vie des femmes dépasse celle des hommes parmi les 5 % les plus aisés.
Crédit photo : What’s-up