L’héritage de Johnny devient un véritable feuilleton aux multiples rebondissements. Le feu couve entre les protagonistes, et les médias ne sont pas prêts de l’éteindre. La manne est trop belle, célébrité, argent, la passion des fans, tout est réuni pour faire vendre du papier, et faire des clics. Au milieu de tout cela, Sylvie Vartan semble avoir qu’une idée en tête, défendre non pas ses intérêts, mais ceux de son fils, David.
Il est clair, qu’elle n’a jamais vraiment porté Laetitia dans son cœur. Tout le monde sait qu’elle considère, que celle-ci, a tout fait pour isoler son mari de ses anciennes connaissances. Jusqu’ici, bon an mal an, il a bien fallu faire avec. Cependant, quand elle apprend les dispositions testamentaires, et la mise à l’écart de David Hallyday, les choses se sont tendues.
Tout d’abord, c’est une mise au point concernant la villa Montmorency. La part, qui est revenue à David, n’est pas un don que Johnny aurait fait à son fils. La part évaluée aujourd’hui à 2 ou 3 millions d’euros, est celle que Sylvie devait récupérer dans le cadre de son divorce avec le rockeur en 1980, au titre de sa prestation compensatoire. Les documents sont désormais à la disposition de la justice.
L’attitude de la chanteuse envers son fils, n’est pas étonnante et nouvelle. Sylvie Vartan, a toujours été de son côté. Elle l’a élevé seule jusqu’à l’adolescence, aux États-Unis, avec comme souci, la volonté de le protéger des médias et des turbulences de la vie chaotique de son père. Elle l’a même défendu contre son père, quand ce dernier écrivait dans sa biographie, écrite sous la surveillance de Laeticia, qu’il n’était qu’un » fils à papa « qui n’avait pas connu la galère. Sylvie Vartan avait rapidement répliqué, « Johnny n’a pas une vision très juste de David, tout simplement parce qu’il ne l’a pas vu ».
Sylvie Vartan vient d’une famille bulgare soudée, unie, cela reste donc important pour elle de défendre, non pas ses intérêts, mais ceux de son fils. Au-delà des enjeux financiers, c’est certainement ce même réflexe de défense, qui anime celle qui voit son fils écarté par son père. Elle déclare, « pouvez-vous imaginer une seule seconde ce que peut ressentir David, artiste lui-même, fils d’artistes, d’être privé de tout droit de regard sur la gestion de l’héritage artistique de son père ? ».
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