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La mafia des clubs de supporters argentins

Monica Nizzardo, qui fut membre du comité directeur d’Atlanta, raconte que des barristas avaient détruit les bureaux du club. « Au début, ils demandaient un soutien pour les matches à l’extérieur et un choripan (sandwich argentin)mais ils se sont rendu compte, que les dirigeants avaient peur d’eux, et ils n’ont cessé d’en vouloir davantage, jusqu’à un pourcentage des salaires de joueurs ou des indemnités de transfert ».

Difficile de faire le ménage, car Nizzardo continue en révélant que « les dirigeants de clubs ont utilisé les barras pour gagner des élections, pour faire taire des opposants, ou pour aller mettre la pression à un joueur avec lequel il existait un différent économique, mais désormais, les présidents sont autant complices qu’otages ».

Nombreux sont les hommes politiques, qui ont commencé comme membres influent des barras et ils les utilisent souvent pour coller des affiches ou des basses besognes. « La première fois que le juge Mariano Berges, qui a rapidement soutenu notre combat, a eu affaire aux barras, c’est lors d’une enquête après une manifestation violente devant le Congrès, et il s’est rendu compte que les membres de la sécurité étaient tous des barristas de Boca » raconte Nizzardo.

Selon Salvemos al fútbol, les agressions qui impliquent des barristas, ont provoqué plus de 300 morts, dont au moins 90, ses dix dernières années.

Crédit photo : marcos moraes-

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La Rédaction