Devenir conforme selon les exigences du ministère, cela veut dire effectuer un tri de cinq flux, à savoir, papier, carton, verre, plastique et métaux. Ceci est obligatoire depuis juillet 2016. Il faut rajouter le tri à la source des biodéchets en cuisine et en salle, pour les restaurants générant plus de 10 tonnes de biodéchets par an. Cette mesure ne va pas à terme se limiter à la restauration rapide, mais va s’étendre à tous les restaurants d’ici à 2024.
En attendant, cet « arrangement » va concerner une majorité d’établissements de restauration rapide. Cela correspond à 30 000 points de vente en France, qui servent 6 milliards de repas environ chaque année. De fait, ils génèrent quelque 180 000 tonnes d’emballage et 60 000 tonnes de déchets alimentaires par an.
Bien sûr, le non-respect de ces mesures contenues dans ce « contrat d’engagement de la restauration rapide pour le tri de leurs déchets », pourrait valoir des sanctions que la ministre Brune Poirson « ne s’interdit pas » d’alourdir en dernier recours. Il faut aussi prendre en compte pour beaucoup de ces entreprises, que la réputation est parfois plus importante que la sanction. Etant donné que l’environnement est un sujet sensible pour de nombreux consommateurs, cela devient un efficace garde-fou. A ce sujet, il faut noter que seule l’enseigne Brioche Dorée a refusé de signer le contrat.
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