L'Echo

Mattel : la poupée Barbie a beaucoup changé

La diversité, c’est le mot qui convient parfaitement à la poupée Barbie. En effet, même si on garde une image assez stéréotypée de la Barbie classique et de son Ken, les choses évoluent au sein de la marque. Les poupées Mattel, se diversifient pour assurer la pérennité de la marque.

Cela renforce la tendance de la marque, qui a choisi de largement faire évoluer sa poupée, pour faire face à la chute inexorable des ventes. Celle qui fut la reine des poupées, accuse en effet son âge. A 60 ans, il était en effet temps de coller à son époque. Cette évolution, qui a débuté en 2016, a amené Barbie à prendre du poids pour devenir plus ronde ou plus conforme à la réalité, suivant les points de vue. Elle est même tombé enceinte. Sa coiffure s’est teintée en bleue, ou a disparu lorsqu’elle a revêtu le hijab.

La poupée « non-genrée » et 176 autres modèles en tout

Soucieuse de coller à l’actualité, et aussi un peu pour faire parler d’elle, la société Mattel a imaginé la commercialisation, uniquement aux Etats-Unis, d’une gamme de poupées « neutres ». Cette poupée, visait à combattre les stéréotypes véhiculés par les jouets. Concrètement, Mattel a un peu contourné le fond du débat, car la série de sept figurines ni fille, ni garçon, ou un peu des deux ne représentent pas un adulte, mais un enfant âgé de 7 ans. C’est en fait l’enfant, qui grâce aux accessoires fournis, pourra donner un genre ou non à sa poupée. Mine de rien, cela représente 2 fois plus d’accessoires à acheter.

Du coup, le fabricant de jouets Mattel, a annoncé la mise en vente de 176 modèles. Cela fait de Barbie, « la marque de poupée la plus diverse » de toutes et une sacrée collection pour toutes les avoir. La nouvelle collection, présente 9 morphologies, 35 couleurs de peau et 94 nouveaux types de cheveux différents. On y retrouve une Barbie avec une prothèse de jambe, en chaise roulante, ou encore une sans cheveux. Il y en a même une, qui souffre du vitiligo (une maladie qui cause la perte de couleur de peau). Il arrive même une chose incroyable, Barbie a vieilli pour devenir éventuellement grand-mère. C’est un peu plus calme du côté des Ken, les nouveaux modèles adoptent surtout des chevelures différentes.

Une variété assumée et obligatoire pour survivre 

Bien sûr, chez Mattel, on met en avant de bons sentiments et des raisons vertueuses à tout cela. La marque communique sur le thème, « ce qui nous rend différents nous rend plus beaux » sur Twitter par exemple. De manière plus concrète et financière, il s’agit d’améliorer les ventes du jouet, dans un monde ou même les plus jeunes, sont attirés par les jeux vidéo et les applications.

Crédit photo : Mike Mozart

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La Rédaction