Évidemment l’année 2020 restera l’année du Covid, cependant elle s’annonce aussi comme la plus chaude jamais enregistrée en France. En effet, les chiffres des données préliminaires de Météo-France le prouvent. À l’heure des bilans annuels de fin d’année, le réchauffement climatique semblent bien se confirmer dans les faits, malgré les gesticulations et les atermoiements des sceptiques.
Météo France confirme avec des chiffres
Le service national de la météo fait état d’une moyenne sur le pays proche de 14 °C. Cela représente un dépassement de la normale de près de +1.5 °C. De fait, 2020 est l’année la plus chaude que la France ait connues depuis 1900 dates a laquelle ces mesures existent. Pour confirmer la tendance précisons que depuis que les moyennes nationales sont relevées, les six années les plus chaudes ont été enregistrées dans la décennie depuis 2011. La France n’est pas la seule à faire la même constatation. l‘Organisation mondiale de la météo a annoncé début décembre que 2020 devrait être l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées.
Les conséquences concrètes apparaissent.
De fait, ce réchauffement qui a débuté depuis maintenant plusieurs années, entraîne les premières conséquences. C’est a lui que Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint à la direction de la climatologie et des services climatiques de Météo-France attribue la vague de chaleur tardive enregistrée en septembre. De même, il va falloir compter avec des séquences très intenses et de météos extrêmes, incluant canicules, sècheresses et autres inondations.
Par exemple, la forte sécheresse qui a sévie dans le nord-est du pays ou les inondations mortelles, joliment appelée, l’épisode méditerranéen » qui a dévasté une partie des Alpes-Maritimes en octobre. Il en est de même pour la remontée en altitude de la limite pluie-neige dans les massifs montagneux.
En France, mais aussi dans le monde
Au niveau mondial, le réchauffement des océans a atteint des records. Plus de 80 % d’entre eux ont été exposés au moins une fois en 2020 à une « vague de chaleur océanique ». Cela provoque des ravages sur les écosystèmes marins souffrant déjà de l’acidification des eaux. On peut aussi évoquer les méga-feux californiens, qui ont une répercussion mondiale, ou la multiplication des ouragans entres autres.
À noter que malgré les confinements imposés un peu partout dans le monde, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus, les émissions de gaz à effet de serre ont « continué à augmenter ».
Crédit photo : jozsef hocza