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Un rapport dévoile les pays qui soufrent le plus du dérèglement climatique

Nous n’abordons pas le futur sur un pied d’égalité. Bien sûr, les phénomènes climatiques n’ont pas de frontières. Cependant, certains pays seront plus touchés que d’autres. Cela a déjà commencé et le rapport de l’ONG GermanWatch du 25 janvier nous alerte sur le sujet avec un triste classement. Il s’agit des territoires les plus touchés par des tempêtes, des inondations, des canicules et autres désastres, au cours des deux décennies écoulées. Le trio de tête est constitué de Porto Rico, Haïti et le Myanmar.

Une nouvelle inégalité « riche-pauvre »

De manière globale et comme souvent, dans ce genre de situation, ce sont les pays les plus pauvres qui soufre et vont souffrir le plus du dérèglement climatique. Le rapport intitulé  » Global Climate Index 2021″ a recensé 11 000 phénomènes météorologiques extrêmes. Ces phénomènes ont provoqué la mort de près de 480 000 personnes.

Dans cette sorte de Hit-parade des calamités, la palme revient aux ouragans. Il faut se souvenir de l’ouragan Maria qui a ravagé Porto-Rico en 2017. Haïti a subi les assauts des ouragans Jeanne (2004), Sandy (2012) et Matthew (2016). Au Myanmar, c’est le cyclone Nargis, qui a fait environ 140 000 morts en 2008.

Philippines, pays de tous les dangers climatiques

Ce sont les Philippines qui comptabilisent le plus d’événements météorologiques extrêmes. L’archipel en dénombre pas moins de 317 entre 2000 et 2019. Par contre, Porto Rico, Haïti et le Myanmar, sont les pays les plus depuis 20 ans aux nombres de morts. En ce qui concerne l’année 2019, les pays et les territoires les plus touchés ont été le Mozambique, le Zimbabwe ainsi que les Bahamas. Ces pays ont été victimes de terribles tempêtes.

Manque de moyens

Si ces pays payent un lourd tribu, ce n’est pas forcement à cause de la puissance des catastrophes. Il faut aussi prendre en compte leurs difficultés à y faire face. Ils soufrent d’un cruel manque d’infrastructures et de moyens pour faire face aux conséquences de ces catastrophes naturelles. L’impact d’une canicule ou d’une tempête est bien plus fort, et engendre bien plus de morts dans un pays pauvre et sous-développée.

.A ce sujet, le rapport nous rappelle que les pays riches s’étaient engagés lors de la COP 15 de Copenhague en 2009. Il s’agit d’un investissement de 100 milliards de dollars par an pour aider les pays les plus pauvres. Il semblerait que cette somme, bien que substantielle apparaissent clairement insuffisante. Bien sûr, les pertes financières absolues sont plus élevées dans les pays riches, développés. Il y a plus de choses à détruire par un ouragan par exemple. Cependant, l’ONG fait remarquer dans le rapport que « dans les pays à faible revenu, les décès, la misère et les menaces existentielles dues à des conditions climatiques extrêmes sont beaucoup plus probables ».

Crédit photo : lucy chian

 

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La Rédaction