Une nouvelle inégalité « riche-pauvre »
De manière globale et comme souvent, dans ce genre de situation, ce sont les pays les plus pauvres qui soufre et vont souffrir le plus du dérèglement climatique. Le rapport intitulé » Global Climate Index 2021″ a recensé 11 000 phénomènes météorologiques extrêmes. Ces phénomènes ont provoqué la mort de près de 480 000 personnes.
Dans cette sorte de Hit-parade des calamités, la palme revient aux ouragans. Il faut se souvenir de l’ouragan Maria qui a ravagé Porto-Rico en 2017. Haïti a subi les assauts des ouragans Jeanne (2004), Sandy (2012) et Matthew (2016). Au Myanmar, c’est le cyclone Nargis, qui a fait environ 140 000 morts en 2008.
Philippines, pays de tous les dangers climatiques
Manque de moyens
Si ces pays payent un lourd tribu, ce n’est pas forcement à cause de la puissance des catastrophes. Il faut aussi prendre en compte leurs difficultés à y faire face. Ils soufrent d’un cruel manque d’infrastructures et de moyens pour faire face aux conséquences de ces catastrophes naturelles. L’impact d’une canicule ou d’une tempête est bien plus fort, et engendre bien plus de morts dans un pays pauvre et sous-développée.
.A ce sujet, le rapport nous rappelle que les pays riches s’étaient engagés lors de la COP 15 de Copenhague en 2009. Il s’agit d’un investissement de 100 milliards de dollars par an pour aider les pays les plus pauvres. Il semblerait que cette somme, bien que substantielle apparaissent clairement insuffisante. Bien sûr, les pertes financières absolues sont plus élevées dans les pays riches, développés. Il y a plus de choses à détruire par un ouragan par exemple. Cependant, l’ONG fait remarquer dans le rapport que « dans les pays à faible revenu, les décès, la misère et les menaces existentielles dues à des conditions climatiques extrêmes sont beaucoup plus probables ».
Crédit photo : lucy chian