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Alfred Nobel : l’inventeur des prix Nobel avant tout…

Voilà revenu le temps des prix Nobels, ils sont attribués du 4 au 11 octobre à Stockholm et Oslo. Cette année, ils célèbrent leurs 120 ans d’existence. En effet, c’est en 1895, qu’Alfred Nobel fait enregistrer la version définitive de son testament. Celui-ci acte la création de prix destinés à récompenser « ceux qui, au cours de l’année écoulée, ont rendu à l’humanité les plus grands services, indépendamment de toute considération de race ou de nationalité ».

Le testament d’Alfred Nobel

Dans les faits, il faut attendre 1901 pour que les premiers prix Nobel de médecine ou physiologie, de physique, de chimie, de la littérature et de la paix ont été décernés. Cependant, c’est véritablement le 27 novembre 1895 qui acte de leur naissance. Ce jour-là, devant quatre témoins, Alfred Nobel signait la version définitive de son testament à la Société suédoise et norvégienne de Paris. Ce testament confirme l’utilisation de sa fortune pour des prix. La fortune s’élève alors à environ 200 millions de nos euros. Il s’agit donc de la placer dans des revenus mobiliers et de la faire gérer par des organismes compétents pour qu’elle prospère d’année en année. Les benefices doivent ensuite   récompenser ceux qui œuvrent à de nobles causes.

La dynamite, une invention dans l’air du temps

À la genèse de cette attitude, il faut comprendre que la fortune de ce Suédois cosmopolite, s’est faite grâce à une invention particulière, la dynamite. On peut évoquer le facteur familial dans cette découverte. Son père possède une usine où sont construites des mines marines pour le compte de l’armée russe. Au cours de sa formation de chimiste, il fait la connaissance à Paris de l’Italien Ascanio Sobrero qui lui fait découvrir son invention. Il s’agit ni plus ni moins de la nitroglycérine, qu’il a encore du mal a bien maitrisée

La suite est bien connue, Alfred Nobel trouve la façon d’employer la nitroglycérine sous une forme stable. De fait, il reussi a  en faire un explosif d’usage sûr et paticulièrement puissant pour l’époque. Tous ces efforts le mènent à l’invention de la dynamite en 1867. Cette invention est son succès ne sont pas un hasard dans cette période de fort devellopement industriel. La dynamite se rend très vite indispensable dans de nombreux domaines du génie civil et pour l’exploitation croissante du charbon.

Pour le meilleur, mais surtout pour le pire

L’histoire prend alors une tournure de cas d’école, a méditer pour les générations futures. Autant de puissance peut servir au bien et au mal. Nobel le sait, mais par naïveté certainement, il va penser que la puissance de la dynamite la ferait considérer comme une arme de dissuasion. La guerre de 1870 et le terrorisme a forte tedance anarchique du moment vont rapidement le faire déchanter. A partir de là, Alfred Nobel, va devenir aux de tous « un marchand de mort « comme un journaliste l’écrira un jour.

Un testament pour une meilleure image

C’est pour échapper un peu, a cette image terrible pour la postérité, que Nobel finit par se décider a créer les fameux prix. Il reste ainsi cet exemple parfait du positivisme scientifique et technique qui a soufflée sur l’Europe dans une fin du 19e siècle qui se voulait triomphante. A ce titre, il aurait donc certainement apprécié l’utilisation en médecine de la nitroglycérine. Dans les années 1980, les médecins ont découvert l’effet vasodilatateur de la nitroglycérine. Elle est depuis utilisée soulager les douleurs cardiaques.

Pour finir, signalons que ce féministe avant l’heure doit voir d’un mauvais œil le maigre pourcentage de femmes récompensées. 58 lauréates, autrement dit 6 % du total depuis 1901, ne doit en rien satisfaire celui qui défendait les carrières des femmes et admirait les intellectuelles.

 

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La Rédaction