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Pandora Papers : une enquête qui devient hélas trop classique

Il semble qu’à partir de maintenant nous auront droit régulièrement a un petit résumé de la situation de la Fraude fiscale dans le monde. En effet, voici le Pandora papers, la nouvelle enquête de l’International Consortium of Investigative (l’ICIJ ) . C’est une nouvelle enquête planétaire qui livre une nouvelle fois une belle série de nom. Cependant, au-delà des personnalités mise en cause, elle révèle surtout un magnifique sens de l’adaptation de ces pratiques frauduleuses. Celles-ci perdurent en profitant, il faut le dire d’une certaine molesse dans la volonté des etats de vraiment frappée fort.

Une nouvelle enquête de plus…

LuxLeaksSwissLeaks, Panama papersParadise papers et bien d’autres, le nouveau scandale made in Consortium international des journalistes d’investigation est arrivé. Pas de quoi se réjouir de cette sorte de bien triste habitude. Bien sûr, il est clair qu’il ne faut pas abdiquer, mais il convient de prendre un peu de la hauteur. Chaque camp opposé va mettre en avant la présence dans cette liste des ténors de l’autre camp. Les medias sensationnalistes vont se repaître de voir apparaître quelques vedettes et puis balle au centre, on continue.

12 millions de documents provenant de 14 gros services financiers ont une nouvelle fois mis les projecteurs sur de la fraude, souvent appelée optimisation fiscale. Cependant, parmi les 300 noms de dirigeants politiques qui ressortent de ce nouvel opus journalistique, certains ne sont pas la juste pour échapper aux fiscs. De nombreux chefs d’états ou personnages politiques de premier plan n’ont pas besoin de cela pour gruger. Cela va beaucoup plus loin et les raisons sont bien plus basiques. Il s’agit pour certains de ne pas apparaître trop riche aux yeux de leurs concitoyens. Cela concerne évidemment des pays en proie a de grosses difficultés économiques et dont souvent les autoritaires dirigeants se veulent souvent très proches du peuple et a son écoute. En cela, on retrouve dans cette nouvelles enquêtes des nouveaux venus provenants  des 5 continents.

Des nouveautés géographiques

Ensuite, si des mesures sont bien prises pour lutter contre des paradis fiscaux, elles ne sont hélas que pour des pays concernés et non pas globales. Du coup, si on a de bons résultats avec les bons vieux paradis fiscaux classiques, d’autres prennent le relais. Singapour, Hong-kong par exemple revienent de plus en plus sur la selette. De même, on peut s’étonner de voir apparaître un état américain comme le Dakota du Sud, alors que les Etats Unis sont censés lutter contre la fraude.

La vraie fraude n’est pas à la porter de toutes les bourses

De même que l’on assiste à des déplacements géographiques des pratiques de fraude, il faut aussi constater que même en la matière, la hiérarchie s’impose. Pour schématiser, il y aurait moins de fraudeurs, mais ils sont plus riches et plus puissants. Il faut le dire, la vraie fraude fiscale intégrant les paradis fiscaux n’est plus à la portée de n’importe quel riche. C’est le résultat de la mise en place de nouvelles procédures suite aux précédentes révélations. Il faut plus de précautions pour contourner les contrôles et cela oblige tout le monde à faire plus attention. De fait, les sommes en jeu doivent en valoir réellement la peine.

A ce sujet, il serait temps de mettre en évidence le rôle des cabinets d’avocats qui sont censés entre des acteurs de ce contrôle. Il apparaît clairement que nombreux sont ceux qui ne jouent pas leur rôles.

A bientôt pour une nouvelle enquete..

Crédit photo : Whats up

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La Rédaction