Comme d’autres pays l’ont fait, la Thaïlande met en avant de nombreux efforts fait pour accueillir les nomades numériques. C’est un moyen de promouvoir une image moderne, dépassant ainsi les cliches touristiques parfois un peu vieillot du pays. C’est aussi bien sur un bon moyen de faire le faire prospérer. Du coup, avec la pandémie, l’idée grandit pour de nombres d’entre nous de s’autoriser un changement de cap ou au moins une charmante parenthèse dans notre activité professionnelle et notre vie.
Les conséquences la pandémie
Techniquement pas de vrais problèmes pour une bonne installation en Thaïlande. Le pays possède une parfaite couverture internet et il est vrai que de nombreux locaux de différentes tailles et parfaitement aménager fera le bonheur de nos nouveaux nomads. La vie est très agréable, confortable et le pays est habitués a accueillir les étrangers dans de très bonnes conditions et a des prix très attractifs.
Cependant, il est un point non-négligeable qui constitue un large bémol dans ce magnifique tableau. Tout d’abord, les conséquences de la pandémie actuelles ont forcés le gouvernement actuel a prendre des mesures draconiennes en matière de précautions. La vie quotidienne, a l’instar d’autre pays peut apparaître alors bien moins attractives. La fermeture d’établissement comme les bars par exemple constitue une donnée importante.
Un statut officiel assez flou
Cependant, il y a aussi l’aspect officiel qui doit faire réfléchir. En effet, la Thaïlande est un pays accueillant en matière touristique, mais pour le travail il y a une devise qui prévaut. Les étrangers travaillant sur le sol thaïlandais ne doivent pas prendre des emplois aux Thaïlandais. De fait, la législation des visas devient complexe pour les nomads digitals.
Nous pouvons mettre de côté, les quelques influenceurs et le gratin de la profession qui pourront investir les fonds nécessaires pour apparaître comme des investisseurs et auront les papiers qui en découlent. Le souci se porte sur la majorité qui est, professeurs d’anglais en ligne, dropshippers, les traders en cryptomonnaie, ainsi que les blogueurs, les rédacteurs et autres les développeurs web en free-lance.
Pas réels visas adaptés
Ceux-ci vont devoir vivoter entre des visas qui ne correspondent pas à leur situation. Il s’agit au plus souvent de visas étudiant, de bénévoles dans une association caritatives ou autres. Tous ces arrangements sont souvent limités dans le temps et ne permettent logiquement pas de travailler. En fait, ils sont soumis au bon vouloir, a un arrangement et a la mansuétude des autorités.
Vous l’avez compris, ces conditions ne favorisent pas la sérénité et la tranquillisé d’esprit que beaucoup viennent chercher tout ceci se regarde de très près et nous rappelle que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. En attendant, la Thaïlande reste un vrai et beau pays a découvrir dans toutes ses variétés. Et comme toujours, il s’agit d’abord de comprendre et de respecter pour mieux apprécier.
Sawatdī krap
Crédit photo : Florian Wehde