Tout le monde vous le dira, une retraite cela se prépare. Il faut s’y préparer mentalement et bien sûr assurer au mieux ses arrières financiers. C’est peut-être dans cet esprit-là qu’un Suisse a véritablement bien étudié son passage à son statut de retraités. Son analyse l’a finalement conduit à imaginer une étrange solution. Il suffit tout simplement de demander et d’obtenir un changement de sexe. Du coup, un sexagénaire du canton de Lucerne a changé de sexe à l’état-civil, afin d’obtenir plus vite une pension de retraite.
Changer de sexe en Suisse, ce n’est pas compliquer
Changer de sexe n’est pas une démarche anodine, Pourtant, en Suisse, on peut avoir des raisons particulièrement simples. Il s’agit d’acquérir un statut de retraité plus vite et ainsi de profiter des avantages qui s’y rattache. En effet, depuis le 1er janvier 2022, la procédure pour changer de sexe dans ce pays frontalier se est nettement simplifiée. Il suffit de passer un entretien de dix minutes au cours duquel la « capacité de discernement » de la personne est vérifiée. Après le versement d’une somme de 75 francs d’enregistrement, le changement est acté aux yeux de l’État.
Même pour être plus vite a la retraite
À partir de là, une question s’impose. Mais que diable notre homme, devenu femme, gagne à ce changement d’état-civil. Pour ce sexagénaire du canton de Lucerne , c’est pour obtenir plus vite une pension de retraite. L’affaire a été rapportée différents médias suisses.
Fort est de constater que comme souvent, si les intentions sont bonnes, il faut assumer des conséquences et par extension les abus. A la base, les consignes ont apparemment été données à l’administration d’essayer de limiter les démarches trop étranges. En effet, depuis le 1er janvier 2022, la procédure pour changer de sexe dans ce pays frontalier est nettement simplifiée.
Une administration qui a peur d’apparaître transphobe
Mais dans la réalité, les choses sont plus complexes, et les motifs de refus sont très limités. Il est même précisé qu’elles ont lieu « lorsque la personne reconnaît déposer une déclaration par plaisanterie, dans un but frauduleux ou de toute autre manière non-sincère ». Les pouvoirs des officiers d’état-civil sont donc limités. Il n’est pas question d’apparaître trop intrusif dans l’intimité des personnes. En toile de fond de tout cela, une inquiétude, celle de brimer les envies et de fait d’être accusée de « transphobie ». D’ailleurs, la justice suisse ne s’est encore jamais positionnée sur ce genre d’affaire.
Des abus en tous genres
Tout ceci laisse donc de larges espaces dans lesquels se glissent tous ceux qui sont prêt a utiliser toutes les largesses et les failles du système, on connaissait déjà des hommes pouvant devenir « femmes » pour éviter le service militaire obligatoire. Nous avons maintenant ceux qui veulent plus tôt la rente dite AVS (assurance-vieillesse et survivants). C’est un versement de retraite de base, créée en 1925. Elle est allouée aux femmes à 64 ans, et aux hommes à 65 ans.
Il parait que l’enfer est pavé de bonnes intentions. C’est apparemment ce qui arrive dans ce cas. Dans l’entourage de ce Lucernais, on ne semble pas vraiment étonner de la tournure que prennent les événements. Le personnage est connu dans le canton pour ses « provocations ».
Crédit photo : Pea moZyka