Les sujets abordés dans ces prochaines élections sont relativement classiques. On y retrouve l’immigration, l’Europe, le pouvoir d’achat, la délinquance et bien d’autres. Cependant quelques sujets même sous-jacents et pas vraiment en première ligne ont leurs poids. Parmi ces sujets, il y a le bien-être animal. Une thématique qui s’impose de plus en plus dans les débats électoraux.
Plus questions de vagues discussions entre de vieux écolos nettement décalés. Selon la fondation 30 millions d’amis le bien-être animal et la maltraitance animale sont des enjeux importants pour 69 % des personnes sondés. Dans une large consultation, plusieurs dispositions apparaissent importantes pour les électeurs.
Ainsi la mise en place de d’une stérilisation obligatoire pour les animaux de compagnie s’impose pour éviter les abandons. Cela va de pair avec la fin de la vente dans les animaleries, et même par simple petite annonce. Une régulation plus stricte est réclamée pour ne plus faire face à des exagérations. Du coup, la protection animale s’invite beaucoup dans le quotidien des gens et s’écartent des thématiques plus classiques comme la fin de la corrida ou de la chasse à courre.
Ces 2 pratiques restent toujours largement rejetées par l’opinion publique, mais il faut faire prendre conscience que la lutte contre la maltraitance animale ne s’arrête pas à ce type de problématique très médiatique.
L’opinion publique semble de plus en plus soucieuse du sort des animaux d’élevage à travers différentes étapes. Parmi ces étapes, on retrouve les excès de transports de ces animaux. 8 Français sur 10 souhaitent un abattage sur place et un transport de la viande après cet abattage. L’abattage lui-même fait débat à travers l’abattage des animaux sans étourdissement préalable.
On pourrait rajouter de nombreux autres sujets comme le rejet de la fourrure animale de style vison. Au bout du compte, ce sont même les conditions d’élevage intensif trop marqués qui font de plus en plus réagir les gens.
On l’a bien compris, les conditions de vie des animaux qui nous entourent débordent du simple délire de vieux écolos ou autres bobos parisiens, il s’impose dans les discussions et autres thématiques de campagnes électorales. Les candidats vont devoir le caser quelques parts dans leurs campagnes. Il ne s’agit pas de parler d’écologie au sens politique du terme. Mais bien d’évoquer du bon sens, de la bonne volonté et pourquoi pas d’humanité.
Tout ceci devrait transcender les clivages politiques classiques. Bien sûr, on ne peut pas tout faire, tout le temps et certaines priorités demeurent. Cependant, de nombreuses mesures ne semblent pas vraiment très compliquer à mettre en place. En fait, elles ont surtout contre elle de ne pas être très redondantes. A nous de les imposer encore un peu plus dans le débat politique. Si elles peuvent paraître aux yeux de certains comme un peu secondaire au niveau de qu’il faut faire impérativement. Elles peuvent, en revanche, vite apparaître comme un important exemple de savoir-être dans la prise en compte de ce qui nous entoure.
Crédit photo : Airflore
