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Les castors se réinstallent à Londres après 400 ans d’absence

Lorsque l’on évoque la condition animale, il convient de saluer toutes les bonnes nouvelles. À ce titre, saluons donc la réintroduction a Londres des Castors. Ce retour dans la capitale britannique s’effectue après 400 ans d’absence. Bien sûr, il ne s’agit pas encore d’une réapparition massive, car cela ne concerne que de 2 spécimens dans un parc. Cependant, ce geste va au-delà du simple cas de ce petit animal, c’est un exemple et un symbole fort en direction de la préservation de l’environnement.

Une disparition qui remonte au 16e siècle 

La disparition des castors dans les rivières britanniques n’est pas un phénomène récent a en Angleterre. Hélas, la destruction humaine de la nature ne date pas d’hier. Leur extermination remonte au 16e siècle. Ces petits animaux ont été chassés pour leur fourrure, leur viande et leurs glandes produisant une sécrétion huileuse odorante. Celle-ci est appelée le castoréum et fut utilisée pour produire des arômes alimentaires.

Plusieurs programmes en cours

En fait ce n’est pas vraiment une première, car ils ont déjà été réintroduits dans plusieurs régions du Royaume-Uni, comme le sud de l’Angleterre et l’Écosse. La réussite des précédentes réintroductions a confirmé ce que le castor est une espèce qui s’adapte très bien à un nouvel environnement. Cette réapparition des Castors a donné lieu à plusieurs études prometteuses. Elles ont établi de nombreux bienfaits à leur retour. C’est pour cela que d’autres programmes de réintroduction au Royaume-Uni, ont été menés.

Une présence londonienne très symbolique

Nous en arrivons donc a l’aspect symbolique fort de la présence de ces petites bêtes dans la capitale Britannique. Concrètement, ce sont 2 mammifères âgés de deux ans, qui ont été relâchés. Ils vivent maintenant dans une enceinte de six hectares de la Forty Hall Farm, une ferme éducative du grand Londres. Les spécialistes prévoient que ce couple de mammifères ait ses premiers petits d’ici 2023. Les prévisions tiennent compte que les castors sont monogames et vivent en moyenne douze ans. Ils se reproduiront ensemble pour les dix prochaines années, avec en général une portée par an de trois ou quatre petits. Tout cela loin des regards inopportuns, car la zone sera fermée aux visiteurs. Ils ne pourront être observés que grâce à des caméras.

Améliorer la biodiversité et la qualité de l’eau

Au final, leur présence devrait améliorer la biodiversité et la qualité de l’eau. Leurs barrages seraient de très bons filtres pour la qualité de l’eau des rivières et le développement de la biodiversité. Dans le secteur, les spécialistes comptent bien profiter des Castors pour consolider les écosystèmes dans les villes de la banlieue de Londres. À ce sujet, le chef-adjoint du conseil local, Ian Barnes explique « en explorant des techniques de gestions naturelles des inondations comme ce projet avec les castors, nous pouvons réduire le risque de dégâts causés par les inondations, protégeant aussi des centaines, voir des milliers de foyers. » 

Crédit photo : Jeremy Bezanger

 

 

 

 

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La Rédaction