Déjà 15 ans de négociations
mais sans trop de resultats
Toujours les plus faibles que payent
Nous retrouvons globalement dans ces réunions les questions d’équité Nord-Sud. Celles-ci traversent de nombreuses négociations internationales. La prise ne compte des variations du climat sont plus concrètes pour les pays en développement qui en sont les victimes, plus que les responsables. Ainsi ils réclament en vain aux pays riches de respecter leurs promesses d’aide financière.
Delimitations des zones économiques exclusives
De meme, un autre sujet d’achoppement concerne la délimitation des zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes. D’un coté, de plus en plus de ces fonds marins apparaissent comme des possibilités d’extraction ou de possibles futurs pourvoyeurs de richesses. Chaque pays veut donc garder ou étendre la maitrise de l’exploitation de ces zones sans avoir de compte a rendre.
Créations de plus de zones protégées
De l’autre, il apparait de plus en plus urgent de légiférer pour protéger la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. Actuellement seulement 1% de cet espace, qui représente 60 % des océans, est protégé. Cela passe notamment par la création de nouvelles et de plus grandes aires marines protégées. A ce propos, les délégations ne sont pas vraiment d’accords. Certaines s’opposent a un processus de création de trops nombreuses aires protégées. De même, l’obligation d’études d’impact environnementales avant une nouvelle activité en haute mer font débats. Toujours dans le registre économique, il s’agit de s’accorder pour la répartition des possibles bénéfices issus de l’exploitation des ressources génétiques de la haute mer. Elles concernent plus précisément des industries pharmaceutiques, chimiques et cosmétiques, qui espèrent découvrir des molécules miraculeuses. A sujet, des pays en développement craignent de passer à côté de retombées potentielles faute de pouvoir conduire ces recherches coûteuses. Ils dénoncent l’absence d’une redistribution plus équitable des futures ventes de produits issus de ces ressources qui n’appartiennent à personne.
Au bout du compte, on est encore loin de l’espoir de protéger au moins 30 % de la planète d’ici 2030.
Crédit photo : Marianne Heino