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Donald Trump : un Président qui n’aime pas l’ordre

On peut être d’accord ou pas avec la perquisition ordonné par la justice américaine au domicile de Donald Trump. On peut aussi avancer qu’il est normal qu’un président consulte ses documents. Par contre, on peut être, pour le moins surpris, du peu de rigueur et du manque de prise en compte des documents qui, apparemment, ont plus, « traîner » dans la maison, qu’autre chose. Suite à la perquisition de la police fédérale américaine au domicile de Donald Trump au mois d’août, le FBI a trouvé un peu de tout, partout. Au-delà des autorisations, cette façon de traiter les affaires et visiblement des documents officiels laisse un peu rêveur et apparaît très inquiétante.

Un minimum d’ordre apparaît indispensable.

Range ta chambre, range tes affaires, combien de fois a-t-on entendu ces remontrances a tous ages. Chaque fois, la suite faisait entendre que l’on ne pourrait pas faire grand-chose de bien sans cette précaution essentielle. En effet, au delà de l’efficacité et de la base de travail qu’un minimum d’ordre apporte, cette notion donne a votre personnalité un peu plus de crédibilité surtout si vous prenez des responsabilités.

Donald Trump crie au complot

Bien sûr, au depart il y a la polémique sur le bien-fondé de cette enquête. En effet, c’est la première fois que le domicile d’un ancien président des États-Unis fait l’objet d’une perquisition. Donald Trump et ses avocats nient toute mauvaise manipulation de document de sa part. Ils affirment que l’enquête est davantage due à un acharnement politique et font vibrer la corde du complot. Ils insistent aussi sur le fait que tous les éléments auraient été déclassifiés depuis. Cependant, sans rentrer dans le détail des procédures juridiques, tout cela donne à penser sur la manière dont l’ex-président aborde les choses. Comme on dit et à juste titre cette fois, cela fait un peu désordre surtout pour un représentant d’une tendance politique qui aime la loi et de l’ordre.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

C’est « Faites ce que je dis pas ce que je fais », pour Donald Trump. Ce qui fait dire que le milliardiare urbain, fils a papa, issus des medias et quelque peu désordonné accentue un paradoxe. Il est censé représenter l’Amérique profonde, laissée pour compte, et qui aime l’ordre et le rangement.

Un classement et un rangement très particulier

Concrètement, on retrouve par exemple, des dossiers étiquetés classifiés vides, sans savoir où se trouve le contenu. Des boîtes de rangement contenant des documents secrets, et même top secrets au milieu des magazines ou des coupures de journaux. Il y a même des documents gouvernementaux sans classification rangés avec des éléments devant être rendus aux services fédéraux. À cela, on peut rajouter des témoignages sur sa gestion des documents officiels, assez étonnante. Il lui est arrivé de déchirer des documents importants que son personnel devait ensuite rafistoler avec du ruban adhésif.

Fraude peut-etre, négligence surement

Nous entrons alors dans un autre domaine, il n’est plus question de manipulations frauduleuses, on rentre dans la négligence et le manque de professionnalisme. Si cela n’est pas condamnable pénalement, c’est encore plus répréhensible moralement. Il est évident qu’un vrai manager ne saurai tolérer ce manque de rigueur professionnelle. Concernant, Donald Trump, ce triste épisode rajoute une pierre dans la mare bien sale de la manière donc l’ex-président a mené les affaires du pays. Nous sommes loin du bon père de famille.

Cette affaire pourrait mettre en danger sa potentielle candidature pour les prochaines élections présidentielles de 2024. D’autant que trois enquêtes visent maintenant l’ancien président. Celle concernant son rôle dans la tentative de renversement de Joe Biden, une autre concernant sa tentative d’annuler la victoire de Biden dans l’État de Géorgie et maintenant celle-ci.

Crédit photo : Conecta Abogados

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La Rédaction