Comme souvent, pour un peu se remonter le moral, on entend dire que l’on n’est pas à plaindre que c’est souvent bien pire ailleurs. Évidemment, cela ne change en rien notre situation. Cependant, regarder ailleurs nous fait aborder les difficultés avec plus de volontés. Parmi les indicateurs de bien-être, il revient de plus en plus celui du réchauffement climatique. À ce sujet, les prévisions vont bon train et les spécialistes de tout bord essaye de déterminer le futur des régions les plus exposées. Réjouissons-nous, nos problèmes de chauffage vont s’estomper.
Les spécialistes sur le pont
Le réchauffement climatique est de toutes les conversations. Son impact nous apparaît quotidiennement, parfois de manière anecdotique et parfois de manière dramatique. Cela va des feuilles pas encore jaunies en automnes aux dramatiques cataclysmes, en fait-tout cela est quelques parts liées. Il reste que pour certaines régions, les choses vont clairement se compliquer et c’est sur cela que les spécialistes du Giec (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou du MIT (institut de technologie du Massachusetts) par exemple, planchent.
La NASA, elle aussi mobilisée
En cela, ils peuvent prendre de la hauteur sur le sujet en utilisant la technologie de la Nasa. Celle-ci utilise un indice thermique particulier et les données de ses satellites pour tenter de prédire les zones qui seront inhabitables à cause du réchauffement climatique d’ici 30 à 50 ans. À partir de la, tout deviens très sensible et c’est cela que les spécialistes veulent comprendre a tous les dirigeants, en marge des grandes discussions et rencontres internationnales.
Tout le monde va en subir les conséquences
Tout d’abord, personne n’en sortira indemne, il y a les pays qui seront touchés directement et d’autres indirectement par les conséquences. Par exemple, on ne pourra plus vivre à certains endroits (conséquences directes) et les réfugiés iront vivre ailleurs (conséquences indirectes). Certains pays verront clairement les conséquences à travers un cataclysme et d’autres le découvriront au fur et à mesure. À ce sujet, aux États-Unis, la chaleur est déjà le phénomène météo qui tue le plus depuis une trentaine d’années, car les épisodes de chaleur extrême ont d’ailleurs plus que doublé au cours des 40 dernières années.
Qu’est que le wet bulb ?
Pour d’autres pays, ce sera plus simple. Actuellement, grâce à des instruments situés dans la station orbitale internationale, la NASA détermine le wet Bulb de nombreux pays. Le wet bulb indique la faculté de notre corps à se refroidir grâce à la sudation lors d’un temps chaud et humide. L’indice wet bulb le plus élevé auquel un humain peut résister est 35 °C pendant six heures. Or, cet indice a déjà été relevé sur terre de nombreuses fois depuis 2005. Ce fut le cas dans les régions subtropicales du Pakistan et du golfe Persique. Plus inquiétant, depuis 40 ans, la fréquence de ces wet bulbs extrêmement élevés a triplé.
De nombreuses régions invivables en 2050
Les projections pour le futur assurent que la situation en 2050 sera presque invivable pour le sud de l’Asie, dans le golfe Persique, et autour de la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). Ensuite, ce sera à l’orée de 2070 pour l’est de la Chine, contenant la grande plaine du Nord de la Chine, qui englobe la ville de Pékin et accueille environ 400 millions d’habitants. Mais aussi, une partie de l’Asie du Sud et du Brésil.
Tout ceci ne concerne que les cas les plus graves, car en fait le risque de décès est présent même avec des indices plus bas que celui de 35 °C. À ce tarif, d’autres régions seront vite touchées. La vague de chaleur de juin 2021 au nord-ouest des États-Unis et à l’ouest du Canada, a fait environ 1 400 morts estimés pour un wet bulb, qui n’a pas dépassé les 25 °C. L’indice témoigne en effet d’un danger pour la santé dès qu’il dépasse les 12 °C en dessous de la température corporelle normale, la température du corps se situant aux environs de 37 °C.
Crédit photo : Markus Winkler
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