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Procès de Marc Bata : pour influencer les influenceurs

Influence et influenceur, voilà 2 mots qui apparaissent de plus en plus dans notre langage. Ils semblent a première vue assez inoffensifs, du moins pour les jeunes générations. Cependant, comme on le sait et on l’apprend tous, nous sommes soumis à de bonnes et à de mauvaises influences. Dans cette deuxième catégorie, la justice française a décidé de faire un peu de ménage. Pour la première fois en France, des influenceurs sont visés par une plainte pour escroquerie en bande organisée.

Des candidats de téléréalités en première ligne

Tout d’abord, examinons les pratiques qui sont sous les projecteurs de la justice. En particulier, un projet international du nom d’Animoon. Il s’agit d’un projet de NFT soutenu par près de 5 000 investisseurs à travers le monde. Le projet incluait l’utilisation les images du célèbre Pokémon. Un souci dans ce projet, en fait aucun partenariat avec la marque n’a véritablement été signé. Du coup, pas de NFT comme promis, ni rien d’autre d’ailleurs. Au milieu de cette arnaque, on retrouve un certain Marc Blata, dont le fait de gloire est d’avoir été un ancien candidat de téléréalité.

Du trading sauvage et sans formation

On retrouve cet illustre personnage médiatique, depuis sa luxueuse villa de Dubaï dans une autre arnaque. En fait, c’est souvent rebaptisé par ce type de personnes business, à base de trading. Sans vergogne, Marc et Nadé Blata proposent à leurs fans de les suivre dans des activités de copy-trading. Tout ça via la plateforme très accessible Telegram. En gros, il fallait copier les actions de vrais traders pour s’enrichir. Trop facile, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a calculé entre 70 et 80 % de pertes pour ces produits.

Comme toujours pas de répressions sans une sensibilisation

Bien sûr, il ne s’agit pas simplement de s’arrêter à ces simples personnes. Le but est de faire aussi suffisamment de bruit pour que tout le monde entende. Ce ne sont pas simplement quelques arnaques isolées, il convient de s’interroger, grâce à ces plaintes, des multiples dérives des influenceurs. Il faut aussi arriver à sensibiliser le public jeune ou non sur l’impact des actes et des dires de ces personnes.

Des actions et des théories douteuses

L’importance de ces actions s’intensifie et on retrouve des dérapages dans tous les domaines. Outre les produits financiers, il est aussi question d’arnaques aux cagnottes humanitaires, de trafics de faux produits de marque ou encore pire de pratiques illégales de la médecine. Enfin, pour s’assurer une bonne lisibilité sur les réseaux sociaux, ces « influenceurs » surfent souvent sur les théories les plus folles pour faire parler d’eux et attirer les followers. C’est pour cela qu’il faut espérer d’autres actions judiciaires à l’avenir. Pour le moment, les dossiers s’empilent. Parmi eux, un autre ex-candidat de téléréalité Dylan Thiry. On retrouve des fausses cagnottes pour des voyages humanitaires et des promotions de médicaments contre le cancer. Tout cela sur fond de discours et de « pensées » parfaitement discutables.

Pour finir, il faut, une bonne fois pour toutes, bien souligner que ces « influenceurs » ne font pas du business. Il faut appeler un chat, un chat. Ce sont des escrocs qui vendent du courant d’air sur des fonds de pensées souvent nauséabonds. À l’avenir, une meilleure régulation des plateformes apparaît indispensable.

Crédit photo : adem-ay

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La Rédaction