La consommation d’alcool en baisse

Signe que le mouvement tend vers une réduction sévère de la consommation, il devient l’objet de nombreuses études et enquêtes comme celle publié par le World finance.Quelques-uns se souviendront de ce slogan qui nous apparaissait un peu niais « sans alcool la fête est plus folle ». Il est vrai que le secteur a encore de beaux jours devant lui avec des ventes s’élevant en 2021 à 1 170 milliards de dollars. A ce titre, il reste l’un des plus gros et des plus puissants du monde moderne. Cependant cette manne semble en passe de clairement se tarir.

De génération en génération

En tête de gondole de ce changement, on retrouve la nouvelle génération. Notons que cette tendance n’est pas nouvelle, elle se renforce. En effet, la génération Z (les personnes nées entre 1997 et 2010) boit 20 % de moins que les milléniaux ou la génération Y des années 80-90. Eux-mêmes, buvaient déjà moins que la génération X et les baby-boomeurs au même âge.

Un fait global et mondial

Soyons clair, ce fait de société ne se réduit pas à question générationnelle. Beaucoup, à travers le monde, quel que soit leur âge, revoient leur rapport à l’alcool. On pourrait y voir essentiellement, une prise de conscience et un effet des différentes campagnes menées contre l’alcoolémie dans le monde, a l’instar du tabac. Cependant, les rapports des hommes avec l’alcool sont certainement plus conséquents que celui avec la cigarette. La cigarette au bec de Bogart ne saurait rivaliser, dans l’inconscient collectif avec le calice, rempli de breuvages alcoolisée en l’honneur de différents dieux.

Le « sans alcool » veut ses lettres de noblesses

Non, le mouvement est plus profond et rentre certainement dans une évolution plus large dont seules certaines études approfondies pourraient en déterminer les contours. En attendant, certains facteurs enfoncent le clou. Fini, la boisson rigolote pour les teen-agers, maintenant la boisson sans alcool commence aussi a avoir ses lettres de noblesse. De plus en plus de personnes, disons modérés veut toujours avoir l’impression de boire une boisson pour adultes qui correspond à l’occasion, sans forcement qu’elle soit alcoolisée.

La place de l’alcool dans la société

Si nos ancêtres buvaient de l’alcool, ce n’était pas non plus par un goût plus prononcé pour elle, c’était aussi à cause d’un choix bien plus réduit de breuvage. Pas question à l’époque de boire un apéro avec un choix aussi large que nous avons. C’est aussi une question de lieux et de temps. Pas question à l’époque de boire un apéro avec un choix aussi large que nous avons. On parle alors de passerelle de communication et de lien social. Ce n’est plus vraiment le cas quand il s’agit de soirées « bizutage malsain » ou d’apéro beauf trop lourd par exemple.

Cout, productivité et image

Et puis il y a le coût de la vie et de l’alcool, qui redevient un luxe que beaucoup ne peuvent plus s’offrir. Rajoutons a cela de nombreuses pressions, qu’elles viennent des réseaux sociaux, de l’éducation, de l’économie ou du marché du travail. Rajoutons a cela de nombreuses pressions, qu’elles viennent des réseaux sociaux, de l’éducation, de l’économie ou du marché du travail. Si on doit agir vite pour être productif au travail, trouver des solutions pour sauver la planète et apparaître constamment sut TikTok, plus question de substance qui vous ralentit et nuit a votre image.

Modération, raison et lucidité

Bien sûr, pas question de faire un procès a l’alcool sans se rendre compte que d’autres substances prennent une partie de la place laisser libre. Entre interdiction et addiction, entre lien social et boisson pécheresse, l’alcool a encore une place. Il faudrait pour cela revenir sur le deuxième terme trop souvent oublier dans la maxime « boire avec modération ».

Ne plus boire avec ivresse l’alcool et les paroles

Modération, pourrait dire bien plus que « être raisonnable », mais bien de « rester lucide ». Il convient au simple fait de ne pas succomber d’un coté, aux sirènes de prédications orientées, de faux principes et de l’autre coté aux publicités malsaines. Le monde de l’alcool, sa fabrication et sa consommation dans le temps et l’histoire ne peut pas être envisager uniquement sous le prisme d’une consommation excessive, de chiffres de production, et d’interdits idéologiques. Tout ceci visant à nous faire ingurgiter tout en n’importe quoi pourvu qu’on est l’ivresse. Il ne s’agit pas d’arrêter de boire de l’alcool pour continuer à boire n’importe quelle parole, de n’importe qui.

Crédit photo :  Chuttersnap