Comme on dit, ce n’est pas tout de progresser encore, faut-il que cela se voie. Nous assistons depuis quelque temps à de nombreux matches de Ligue 1 très intéressant et de bons niveaux. De quoi ravir les supporters et contenter les spectateurs nationaux devant leur écran. Il reste que cette satisfaction ne dépasse pas encore vraiment nos frontières. Le championnat français garde encore a l’international, une image quelque peu folklorique dans laquelle peuvent éclore les talents de demain, mais pas y rester.
De bons centres de formations et des pépinières de talents
En attendant, le football français est à l’image de cette anachronisme que certains chérissent. En attendant, le football français est à l’image de cette anachronisme que certains chérissent. Nous comptons dans notre pays parmi les meilleurs centres de formation, la banlieue parisienne est devenue un des meilleurs viviers régionaux du football au monde et puis plus rien.
Des talents qui ne restent pas
Nous n’avons pas de club capable de les garder. Parce qu’évidemment, nos gentils joueurs Français, baigné de valeurs sportives sont comme les autres, ils vont là ou l’argent et les challenges sont les plus intéressants. Après quelques années dans le cocon national, ils s’en vont. A ce propos, La situation a empirée ces dernières années, car les plus prometteurs sautent même le passage débutant pour intégrer directement un championnat plus lucratif sur de nombreux plans. Il faut dire que les perspectives nationales soufrent pas mal d’un manque de moyens et de reconnaissance. Difficile de retrouver dans le championnat français un club avec une longévité de résultats au haut niveau équivalente a ceux d’un Real Madrid, Milan AC et autre Manchester United ou Bayern de Munich. De plus, la carence de résultats au niveau européens pèse lourd.
Un club, c’est aussi une équipe dirigeante
Dans ces grands clubs, l’organigramme des responsables fait figure d’une histoire et d’un passé commun. On y retrouve de nombreuses figures et autres ancien du club, qui entourent donc les nouvelles recrues et montrent ainsi le poids de l’institution dans laquelle ils arrivent. Les références sont multiples, le nom du président ne fait pas souvent les gros titres et pas question de se limiter a un homme providentiel. Dans les hautes fonctions administratives, très peu de personnalité haut en couleur comme Bernard Tapie ou Louis Nicollin par exemple. La réussite de nombreux grands clubs étrangers présente avant tout un travail d’équipe. En France, les efforts individuels de formidable meneur d’hommes, ont souvent fait le bonheur d’un club, mais aussi sa fragilité. En France, les efforts individuels de formidable meneur d’hommes, ont souvent fait le bonheur d’un club, mais aussi sa fragilité. C’est ainsi que de nombreuses équipes ont eu quelques heures de gloire pour retomber dans le banal.
Manque de résultats européens
Sans résultat international régulier des clubs et sans souci de vraie prise en compte de l’évolution, notre championnat n’a pas vraiment la cote. Il n’apparaît pas très attractif. Il n’apparaît pas très attractif. Au contraire, cela donne une image encore plus archaïque avec un championnat à double vitesse. Le PSG d’un côté et reste de la France de l’autre. L’attitude de quelques star du PSG, visiblement pas vraiment concerné par certains matches de ligue 1 et préférant visiblement se préserver pour les matches européens, en disent long.
Peu de téléspectateurs étrangers
Actuellement, on parle encore de « farmers league » en Angleterre pour évoquer la L1. En Allemagne, le sentiment est que le PSG est la seule bonne équipe et que personne ne peut le rattraper. Une vision un peu gonflée quand on pense a l’hégémonie du Bayern de Munich. En Italie, seules les rencontres du PSG sont diffusées lors de chaque journée. Dans bien d’autres pays, la demande est évidemment moins forte pour s’abonner a Ligue 1 que pour la Série A ou la Première Ligue.
Malgré de réels efforts
Bien sûr, la situation s’améliore. Des clubs comme Lyon essaye avec plus ou moins de bonheur de se structurer comme les clubs anglais par exemple. Cela prend du temps et surtout, il faut accepter les conséquences. On ne pourra pas faire venir les joueurs dans notre championnat, les applaudir devant notre écran et continuer a râler chaque fois que l’on évoque leur transfert et leur salaire.
D’autres championnats sont a la peine
Le championnat français pourrait par contre profiter du léger déclin de la Ligua espagnole qui perd de sa force au fil des années. Cette baisse de popularité a été accentuée par le départ de joueurs comme Messi ou Cristiano, qui n’ont pas vraiment été compensés. De même pour La Série A italienne, dont le niveau a vraiment baissé d’année en année. On est loin du faste des années 1980, 1990 et début des années 2000.
Il y a peut-être un créneau à prendre. La course médiatique actuelle pourrait éclater un jour. Si les choses reviennent à de plus raisonnables proportions, les clubs français peuvent, en jouant la carte du bon sens et de la patience, construire un avenir solide et ainsi devenir attractif en montrant l’espoir d’être sur une meilleure voie pour l’avenir.
Crédit photo : football wall2