Les buzz ! What else ?

Une découverte antique pourrait bien être un sex-toy romain

Évidemment, on imagine les archéologues en train de se poser la question. Est-ce que s’est bien ce que l’on pense ? En fait certainement, oui, c’est bien un jouet sexuel vieux de deux mille ans. Celui-ci a été retrouvé au Royaume-Uni. En fait, il aura tout de même fallut environ 30 ans pour que les spécialistes s’accordent a dire que c’est bien ce que l’on croit. L’objet de bois extrêmement semblable à un sexe masculin, qui a été retrouvé sur un site archéologique romain en 1992 est bien un phallus utilisé dans une ancienne province romaine.

Le phallus, déjà une référence pour les Romains

Soyons clair, il ne s’agit pas d’imaginer nos ancêtres tellement prudes, au point de ne pas représenter par dessins ou objet le sexe masculin. Bien d’autres phallus de pierre ou de métal ont déjà été découverts dans le monde romain. Des dessins aussi y font clairement référence. D’ailleurs dans la Rome antique, on retrouve le symbole phallique sur de nombreuses fresques, des mosaïques, des bijoux ou même des ornements. À ce propos, il faut noter que ces dessins étaient censés protéger contre le mauvais sort.

Vindolanda, un site riche de vestiges divers

Sans évoquer l’ensemble du monde Romain, de nombreuses autres sculptures de phallus ont été découvertes à Vindolanda. Ces ruines de fort romain juste au sud du mur d’Hadrien n’en finissent pas de révéler bien des choses sur le quotidien des Romains. Il faut dire que le fort de Vindolanda, d’environ 3 hectares fut d’une importance stratégique pour les Romains. Cette structure fortifiée se trouve à côté du mur d’Hadrien qui servait de frontière nord pour l’empire romain. Ce fameux mur fut construit entre 122 et 127 apr. J.-C. L’empereur Hadrien voulait défendre la Grande-Bretagne romaine contre les Pictes venue de Calédonie, un territoire composé de l’Écosse moderne et d’une partie du nord de l’Angleterre.

De nombreuses tablettes, et même un graffiti grivois

Rien que sur le site de Vindolanda, on a déterré déjà 13 phallus. À noter que seul un quart du site a été entièrement fouillé. Ces fouilles ont d’ailleurs aussi mis en évidence un graffiti dont la traduction est clairement considérée comme une insulte. Le texte est aussi accompagné d’un dessin de pénis. C’est évidemment une chose pas commune et qui a surpris les chercheurs. Ce graffiti évoque un certain Secundinus avec qui son auteur avait clairement un gros problème.

Un sex-toy a la Romaine

Pour en revenir à notre sex-toy, l’objet mesure 16 centimètres de long. Il possède des détails qui font vraiment penser à un pénis. Mais il est vrai que les archéologues ont longtemps été indécis quant à son utilisation. Attention, il ne s’agit pas de bloquer par excès de pudeur. En fait, il s’agit de s’interroger comme pour tout nouveau style d’objets. En effet, jusqu’ici, aucun autre accessoire phallique tel que celui-ci n’avait jamais été retrouvé dans les vestiges romains. Du coup, c’est surtout le fait que cet objet-ci soit de taille “réaliste” et qu’il ait été confectionné de cette manière tend à prouver que son usage était véritablement sexuel.

Une hypothèse plus crédible que les autres

Il reste encore quelques septiques. Cependant, l’hypothèse avancée par les auteurs de l’étude est toutefois étayée par de nombreux documents. Ils assurent à leur tour que l’usage de jouets sexuels était assez courant dans la Rome antique, ainsi que de la Grèce antique. Les précédentes hypothèses suggéraient ainsi que ce dernier ait pu servir d’outil pour la couture. Il est aussi question d’un pilon pour la cuisine. On a aussi évoqué le talisman porte-bonheur. Cependant, au delà  de prouver qu’il s’agit d’un objet sexuel l’idée plus globale de cette polémique est ailleurs. Il s’agit plutôt pour Rob Collins de « provoquer une conversation sur les instruments sexuels dans les cultures passées. Nous espérons que cet objet incitera les conservateurs et autres fouilleurs à évaluer leurs archives – peut-être existe-t-il d’autres exemple« . Une sorte de masturbation intellectuelle en quelque sorte..

Crédit photo : Gwen Mamanoleas

 

A propos de l'auteur

La Rédaction