Ça transpire !

Clubs Français en coupes d’Europe : « comme d’habitude.. »

Bon, en matière de football et de coupe d’Europe, on va devoir regarder les clubs étrangers joués. Comme nombre d’entre nous, notre fierté nationale se limitera aux bonnes prestations des joueurs français qui jouent dans ces clubs. Pour le reste, c’est comme dans les paroles de la célèbre chanson. Chaque équipe française peut chanter  » Comme d’habitude, je vais jouer à faire semblant ».

Tout le monde est éliminé.

Faire semblant d’être important dans le concert européen des clubs. Cette année, ils étaient six à être engagées dans les différentes coupes d’Europe. Au bout du compte, dès le mois d’avril, tout le monde a plié bagages. Et encore, il ne restait en fait que les Niçois. Sinon tout était deja consommé début mars. Il faut d’ailleurs remonter à 2019 pour trouver trace d’un exercice sans la moindre formation de Ligue 1 en demi-finales.

Des résultats décevants

Si on scrute encore plus les résultats, on constate de plus, que le tirage n’avait pas vraiment été défavorable. En effet, à l’exception du FC Nantes, qui a été battu réellement par plus fort, c’est-à-dire par la Juventus, les autres, non pas réaliser d’exploit. En fait, on peut même dire qu’ils ont déçu. Juger plutôt, l’OM a trouvé le moyen d’échouer à la dernière place d’un groupe de Ligue des champions composé de Tottenham, Francfort, et du Sporting. Sans offenser personne, on ne parle pas des cadors de cette coupes. De son côté, le PSG n’a jamais été en mesure de faire peur aux Bayern de Munich. Pourtant, le colosse allemand ne semble pas vivre sa meilleure saison. C’est en effet, ce même Bayern, qui a licencié son entraîneur, Julian Nagelsmann deux semaines après le match retour. Depuis, il a aussi perdu en championnat.

Même face à des adversaires largement abordables

Nous arrivons à Monaco et Rennes, le premier, va gagner en terre allemande face au Bayer Leverkusen avant de se faire surprendre a la maison. Le meilleur pour la fin avec Rennes, qui a eu le mérite d’offrir une victoire aux Ukrainiens. On va éviter les parallèles choquants, mais notons, tout de même que son adversaire le Shakhtar Donetsk, est une équipe affaiblie par la guerre en Ukraine et en exil forcé.

Danger pour l’année prochaine

C’est pour cela qu’il faudra surveiller de très près le parcours de l’AZ Alkmaar. En cas de sacre en Ligue Europa Conférence, agrémenté de trois victoires sur les trois derniers matchs, le foot français passera au sixième rang. Un coup dur, car à l’issue de cette saison, le résultat définira le nombre de clubs qualifiés pour la nouvelle mouture de la Ligue des champions, en 2024-2025. Le cinquième enverra trois équipes en « phase de la Ligue », plus une autre en tour préliminaire, tandis que le sixième n’aura pas droit qu’à deux billets directs et un autre pour le tour préliminaire.

Deux trophées européens remportés en 68 ans

On peut se désolé que cela arrive, mais avec un peu de lucidité et un minimum d’objectivité, cela ne doit en rien nous surprendre. Notre football hexagonal, en est toujours à deux trophées européens remportés en 68 ans. Des pays comme l’Écossé, la Russie et la Belgique entre autres on fait mieux. Cela donne un autre éclairage sur le niveau de notre championnat et certainement sur la gestion à long terme de certains clubs. On arrive à un moment où nous brillons par nos centres de formations qui révèlent de nombreux joueurs dans de très grands clubs et une équipe nationale qui engrangent depuis plus de 20 ans des belles performances. Entre ces deux concepts, c’est presque le néant et véritablement la « loose » totale.

Ne plus se cacher derrière son petit ballon

Il est grand temps de bien regarder de plus près la qualité de jeu globale affiché par notre championnat en comparant précisemment avec les autres. Peut-être ne pas aller chercher trop loin et trop cher des joueurs que l’on peut essayer de garder en faisant des efforts et un peu plus à long terme. Arrêter de faire la fine bouche devant l’intérêt ou pas des coupes C3 et C4. Et enfin, ne plus se cacher derrière l’argumentaire de la lourdeur des calendriers qui est aussi valable pour nos adversaires.

Crédit photo : Dynamic Footballs

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La Rédaction