Zlatan Ibrahimovic met fin à sa carrière de footballeur. On peut imaginer, sans se dire prophète que l’on va encore entendre parler du personnage. D’ailleurs, la presse « suédoise » évoque beaucoup à son sujet, un exemple de réussite pour les jeunes issus de l’immigration. En effet, derrière le footballeur à l’immense talent et l’homme souvent hautain et provocant, il y a un parcours pas facile pour s’imposer.
Une carrière dans des grands clubs
Un amateur de football va, a l’occasion saluer d’abord la longévité d’une carrière au plus haut niveau. En effet, le suédois arrête sa carrière de joueurs professionnels à l’âge de 41 ans. Il a passé près plus de vingt à la pointe de l’attaque de certains des plus grands clubs européens de football. On citera notamment Ajax Amsterdam, Juventus, les deux clubs de Milan, Barcelone, Paris Saint-Germain, Manchester United. Quand on sait que ce poste d’avant-centre est un des plus exposés, on salut l’exploit.
Des récompenses et des exploits
Évidemment, tout cela a amené une foule de récompenses et de titres, qui forcent le respect. C’est pour cela que l’émotion fut grande a San Siro, le stade milanais où il avait repris du service depuis 2020. C’est là que le joueur a tirée sa révérence sportive. Les amateurs de football vont à l’occasion pouvoir revoir les exploits du joueur, mais on ne peut pas oublier aussi l’homme qu’il est, et sa trajectoire de vie.
Et une sacrée « hauteur de vue »
Il en a énervé plus d’un avec son arrogance et son allure hautaine que lui donne sa grande taille. Des gestes et des déclarations ont émaillé sa carrière de joueurs pour la grande joie des médias, dont il est un bon client. Il a même donné naissance à une expression » se faire zlataner« . Elle veut dire perdre ou se faire remettre à sa place, et même plus, se faire humilier.
Un enfant de l’immigration
Mais derrières tout cela ou plutôt avant tout cela, Zlatan c‘est un gamin de Rosengard, une banlieue défavorisée et à forte proportion immigrée du port de Malmö au sud de la Suède. Zlatan est né, en 1981, la presse suédoise souligne l’importance de son parcours atypique. Il est en effet, fils d’une mère croate et d’un père bosnien et il a eu une enfance pas facile. C’est un parcours inspirant pour tant de jeunes issus de l’immigration. Un exemple précieux dans un pays qui, ces dernières décennies, a accueilli un grand nombre de réfugiés et autres personnes d’origine étrangère.
Une réussite, qui fait valeur d’exemple
Loin d’être consensuel, le joueur explique dans sa biographie, une vision plutôt contrastée de la social-démocratie suédoise. Cette société pas toujours aussi sociale que l’on croit. La vie n’a pas été facile et comme partout, être immigré n’est pas un long fleuve tranquille. Pour le géant Suédois, il faut du caractère et savoir se faire respecter. Pas forcément un message révolutionnaire, mais il a avantage d’avoir boosté de nombreux jeunes. Du coup, celui qui a porté 122 fois le maillot de la sélection nationale a réussi a faire partie plus grands athlètes suédois, au côté du skieur Ingemar Stenmark et du tennisman Björn Borg.
Sur fond d caractère et d’ego démesuré
C’est cette réussite qui est mise en avant, car avec le géant Suédois tout parait à son échelle. Le journaliste de télévision britannique Piers Morgan explique “Un talent gigantesque, un ego gigantesque, un charisme gigantesque et une volonté de gagner gigantesque”.
Plus qu’un joueur, un personnage
Après un bref passage de Zlatan dans le cinéma français, dans Astérix et Obélix, l’Empire du milieu, gageons que l’homme va profiter de son aura pour se lancer dans d’autres activités et vivre encore longtemps médiatiquement. En attendant, que Zlatan protège Ibrahimovic.
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