Un problème surtout urbain
Évidemment, le phénomène n’est pas uniquement localisé à la ville de Londres. Toutes les agglomérations plus ou moins grandes ont leurs lots de problématiques avec ces rongeurs. Il suffit de voir la prolifération rapide à Paris après une grève des éboueurs.
Plus de nourriture, une natalité multipliée et une résistance accrue
Les causes de cette prolifération sont multiples. En fait, le principe premier est avant tout une incroyable capacité a faire face et à s’adapter a tout ce que l’être humain tente de mettre en place pour limiter leur prolifération. Par exemple, les surmulots peuvent avoir des portées de quatorze bébés, et les autres rats des portées de six en moyenne, et sont également capables d’enchaîner les grossesses, de plus ils accèdent à une résistance accrue aux poisons anticoagulants crées maintenant il y a plus de 50 ans. À cela, il faut rajouter un accès toujours plus facile à plus de nourriture à cause du gaspillage alimentaire. Et pour finir, plus classique, il continue de profiter de l’éternelle saleté et le manque d’hygiène.
Un animal en proie lui aussi a l’obésité
Si cela peut nous contenter, le rat est aussi victime de la malbouffe. En toute logique, les mêmes causes produisent les mêmes effets il y a de plus en plus de rats obèses. Il n’est plus rare de voir des rats d’environ 30 centimètres, sans la queue. Le record d’un rat capturé au Royaume-Uni était de 53 centimètres du museau à la queue.
Un animal de laboratoire pourtant mal connu
Aussi bizarre que cela puisse paraître, cet animal, qui nous rebute, est aussi un habitué de nos laboratoires. Grâce à lui et à ses sacrifices, la médecine fait des progrès. À partir de là, l’animal a encore de larges zones d’ombres sur sa vie privée en milieu naturel. Il se retrouve ainsi au cœur d’un difficile dilemme. Comment limiter sa proliferation sans employer des raticides à base d’anticoagulant pour un usage public. D’un coté, ces produits sont de plus en plus dangereux pour l’environnement, y compris pour l’homme. On les retrouve de plus en plus dans la chaîne alimentaire. De l’autre, les rats transmettent toujours la peste bubonique, le choléra, le typhus, la variole et les infections à haut virus. Une étude réalisée en 2014 par l’université de Columbia a révélé que les rats ordinaires du métro de New York étaient porteurs de 18 virus jusqu’alors inconnus de la science.
Assainissement et propreté
À ce sujet, Hong Kong, a considérablement réduit les populations de rongeurs grâce à des mesures classiques d’assainissement strictes et à une tolérance zéro. Il vit de notre mauvaise gestion de nos ressources. À ce sujet, Hong Kong, a considérablement réduit les populations de rongeurs grâce à des mesures classiques d’assainissement strictes et à une tolérance zéro. Les chercheurs mettent également au point de nouvelles méthodes de réduction de la fertilité des contraceptifs oraux qui pourraient, à terme, non pas l’éradication totale, mais une baisse conséquente de la présence de ce qui reste un animal et donc aussi un ami.
Crédit photo : brett jordan