Un véritable moyen de locomotion
À cela, on peut rajouter que selon la même étude, les accidents surviennent surtout le soir et le week-end. Cela sous-entend de faire une véritable analyse de la circulation avec ce nouveau moyen de locomotion.
Des accidents de plus en plus graves
À première vue, on imagine plus un accident grave avec une moto plutôt qu’avec trottinette. Les images que l’on peut voir sur YouTube ou autres sont souvent plus spectaculaires avec un deux-roues classique. Cependant, il faut considérer que le contexte évolue plus vite que les habitudes. En effet, si les motards ont depuis longtemps des équipements de sécurité adaptés, on en est loin pour les nouveaux modèles de trottinettes.
Attention aux traumatismes crâniens
Il faut logiquement mettre d’abord en évidence que le nombre de patients blessés après un accident avec un EDPM a triplé en 4 ans. Ensuite au delà de la quantité, il y a la sévérité des chocs.
Le port du casque en question
La faute, tout d’abord, a un manque de port du casque. Précisément, les conducteurs d’EDPM présentaient un traumatisme sévère dans 45,5 % des cas contre 39,7 % pour les conducteurs de moto et 47,3 % pour les cyclistes.
Alcool et autres attitudes incompatibles avec la circulation
Ensuite, les chiffres de l’étude montrent une prise en compte insuffisante des risques générés par la conduite de ces engins. Concrètement, les accidents graves avec des engins motorisés types trottinettes électriques ont lieu le plus souvent le soir et le week-end. Les chutes graves surviennent aussi lorsque le conducteur présente un taux d’alcool élevé, supérieur au seuil légal, dans un tiers des cas. Les scientifiques qui ont réalisé cette étude espère bien sur que leur conclusion servent a alerter les pouvoirs publics. Le temps des constats est passée, il va falloir réagir.
Plus de 2 millions de personnes possèdent une trottinette électrique
Il est évident que cette étude ne va pas arranger la réputation des trottinettes électriques. On se rappelle que les premiers chiffres alarmants sont apparus avec l’apparition du « free-floating », la mise à disposition en libre-service de vélos ou de trottinettes. Aujourd’hui, on considère qu’en France, plus de deux millions de personnes possèdent une trottinette électrique selon la Fédération des professionnels de la micromobilité. En attendant, une législation claire, les médecins appellent au port du casque, mais aussi au port de protège-poignets, coudières et genouillères.
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